Découvrons dans les données fournies par Brembo les points de freinage et les caractéristiques de la piste néerlandaise où se déroule la 14e manche du championnat le week-end
La F1 ne s’arrête pas et le week-end il est déjà temps de se remettre sur les rails : en effet, le GP des Pays-Bas se tient à Zandvoort. Nous recommençons avec le duel Red Bull-Ferrari, avec l’équipe de Milton Keynes courant pratiquement à domicile compte tenu de l’énorme soutien qui viendra pour le champion du monde Max Verstappen, leader du Championnat du Monde et soucieux de donner un rappel après la grande victoire du 2021. Max a 98 points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc, un succès mettrait essentiellement le titre dans le coffre-fort.
utilisation des freins
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Zandvoort est un circuit très sinueux qui entre dans la catégorie des circuits moyennement exigeants pour les freins. Sur une échelle de 1 à 5, il obtient un indice de difficulté de 3. L’un des traits caractéristiques est la présence des courbes 3 et 14 avec une inclinaison d’environ 19 degrés, soit plus du double du bassin d’Indianapolis. Cela affecte la configuration des monoplaces qui à son tour affecte le fonctionnement des freins. Ce n’est que dans 4 des 14 virages de la piste néerlandaise que les pilotes n’utilisent pas les freins : trois d’entre eux sont la succession de courbes 4-5-6 qui pour leur rayon ne nécessitent pas l’utilisation du système de freinage, ni le dernier virage grâce à son inclinaison. En un tour, les pilotes utilisent les freins pendant 11 secondes au total, soit 16 % de l’ensemble du GP.
douceur
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L’extrême douceur de la piste est confirmée par la présence de seulement 2 courbes dans lesquelles les temps de freinage atteignent 2 secondes : les courbes 9 et 11, cette dernière se distinguant également par les 4,7 g auxquels sont soumis les pilotes tout en exerçant une charge de 142 kg sur la pédale de frein. Du départ au drapeau à damier, chaque pilote exerce une charge de plus de 73 tonnes sur la pédale de frein, presque le double de celle du GP de Belgique. Sur les 10 sections de freinage du GP des Pays-Bas, 2 sont considérées comme très exigeantes pour les freins, 6 sont de difficulté moyenne et les 2 restantes sont plus simples.
Tour 1 le plus difficile
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Le plus dur pour le système de freinage est celui du premier virage car les voitures profitent d’une ligne droite de 1,1 km et de l’absence de freinage au dernier virage : les monoplaces s’appuient sur les freins à 317 km/h et descendent à 133 km/h en seulement 111 mètres. Pour ce faire, les pilotes freinent pendant 1,99 seconde et font face à une décélération de 4,8 g.