Malgré la défaite, Monza a représenté un signe de reprise. Surtout, Maranello a clarifié la directive marsouinage et le fonds français
C’est vrai, Ferrari n’a pas gagné à Monza, mais le bilan, même s’il a été battu par Red Bull, ne peut être considéré comme en faillite, bien au contraire. Si d’un point de vue purement sportif le résultat ne peut être que partiellement satisfaisant, d’un point de vue technique la F1-75 est redevenue la voiture qui dans la première partie de saison avait donné du fil à retordre à la RB18, même sur des pistes considérées comme faciles, conquête pour la voiture de l’équipe de Milton Keynes. Mais pas seulement. Dans les trois courses qui ont précédé le rendez-vous de Monza, les performances de la F1-75 en piste avaient en effet semblé totalement déconnectées des données qui ressortaient des simulations, avec un profond manque de corrélation qui laissait penser que la direction des développements, avec le doute que l’introduction de la directive technique 39, relative à la maîtrise de l’effet de marsouinage (sauts) dans la ligne droite, ait affecté les rouges avec plus de profondeur que les voitures rivales.