« On ne grossit pas de Noël au Nouvel An, mais du Nouvel An à Noël », se souvient le Dr Sorrentino
La période de jours fériés, entre Noël et Nouvel An, la veille et le lendemain de Noël, et entre les dîners entre amis et en famille, il est facile d’imaginer que même cette année, ils resteront en forme et ne pas prendre de poids sera plus difficile que d’habitude. Mais pensez à jouer avec à l’avance régimes plus ou moins improvisé, vite plus ou moins intermittent ou jours ‘détox’ est-ce que ça peut vraiment servir ? Le docteur Sacha Sorrentino, biologiste nutritionniste, est clair : « Je dirais d’éviter absolument tout ce qui concerne des interprétations telles que : ‘Je ne mange pas pendant trois jours, puis je me rattraperai’. Nous, nutritionnistes, répétons souvent que nous ne grossissons pas de Noël au Nouvel An, mais du Nouvel An à Noël. Autrement dit, ce ne sont pas quelques jours de suralimentation qui gâchent la file, ce sont les habitudes qui comptent. Et ce sont les bonnes habitudes qui ne se perdent pas. Nous essayons de maintenir un mode de vie actif, une bonne qualité et quantité de sommeil et l’habitude de manger cinq repas par jour même en vacances, sans en sauter quelques-uns simplement parce que vous savez que vous allez manger beaucoup. Entre autres choses, cette année, le calendrier aide : le réveillon de Noël est le vendredi soir, Noël est le samedi. Donc je dirais parfaitement en accord avec ça triche du week-end ».
Comment ne pas grossir à Noël –
S’adonner aux plaisirs du palais pendant quelques jours, en mettant de côté un éventuel régime, n’est donc pas un péché mortel. C’est en tout cas mieux que d’alterner déjeuners luculliens et journées de vite: « Je recommande toujours d’essayer de maintenir un équilibre pour éviter les grosses crises de boulimie alternant avec de grandes restrictions caloriques. Dans le cas des vacances de Noël, vous pouvez fermer les yeux. Mais en général, il faut se rappeler que ce qui affecte vraiment la forme, le poids et la forme physique d’une personne n’est pas un régime mené pendant une période de temps limitée, mais un style alimentaire qui l’accompagne toujours », admet Sorrentino.
Noël : entre gastronomie et convivialité –
La convivialité fait partie des plaisirs des fêtes (du moins pour ceux qui ont la chance de les passer avec des gens qu’on aime). Pour cette raison, le Dr Sorrentino préfère éviter les conseils sur ce qu’il faut manger ou éviter à table : « C’est un jour de fête qui est bon pour la santé, pour l’esprit et pour le plaisir d’être à table. Aucun aliment ne doit être évité tout court. On essaie plutôt d’éviter le rappel du panettone, du pandore ou du cotechino… », suggère-t-il.
Des aliments de Noël qui sont également bons pour l’alimentation –
Il existe par ailleurs des aliments typiques des fêtes de Noël, riches en propriétés nutritionnelles et bons pour la santé et l’alimentation tout au long de l’année : « Des aliments comme lentilles, saumon, fruits secs ils font partie d’une alimentation équilibrée et doivent être consommés tout au long de l’année. Là fruit sec, par exemple, à des doses de 30 grammes, c’est une excellente collation riche en graisses oméga 6 et oméga 3 Lentilles, en particulier le lentilles rouges pelées, ils sont une excellente source de fibres et de protéines d’origine végétale, parfaits également pour les végétaliens et les végétariens. Et puis le saumon, de préférence saumon rouge sauvage, c’est un vrai superaliment très riche en oméga 3. Excellent aussi Parmesan, meilleur s’il est vieilli plus de 30 mois : il est riche en leucine, un acide aminé à haut pouvoir rassasiant et pauvre en lactose ».
Des jours de jeûne pour ne pas prendre de poids à Noël ? Même non –
Et si l’idéal serait de se laisser aller à ce que l’on a envie de manger en une ou deux occasions et d’essayer de se retenir pendant les autres repas, l’important, souligne le Dr Sorrentino, est « de ne pas s’improviser vite fais le toi-même. Le risque est de ralentir le vôtre métabolisme et augmenter la production de cortisol, la soi-disant hormone du stress, qui augmente l’enflure, la faim nerveuse, la rétention d’eau et favorise l’effet dit yo-yo ».