Dans une interview accordée au Huffington Post, Frédéric Grappe, directeur de la performance de la Groupama-FDJ, explique comment les cyclistes font face aux canicule et s’inquiète de l’avenir du cyclisme sur route.
L’importance d’une bonne préparation
Pour se prémunir des canicules, la Groupama-FDJ a mis en place des entraînements d’acclimatation à la chaleur, dont les plus classiques consistent à pédaler dans des environnements chauds. L’athlète à également la possibilité de s’entraîner dans une chambre froide. L’entraînement nommé « thermo training room » consiste à pédaler tout en montant la température et le niveau d’hydrométrie. Le but de ces entraînements et d’habituer les sportifs à garder une température corporelle à un niveau élevé.
Température interne du corps à 40 degrés pendant le Tour
Au dessus de 40 degrés, impossible de réaliser une activité physique. Même pour des sportifs expérimentés comme les cyclistes du Tour de France. La Groupama-FDJ à réalisé plusieurs mesures de la température interne des coureurs en condition réelle. Les athlètes ont ingurgités de petites gélules avant l’entraînement. Ce test permet d’améliorer la réponse des coureurs quand leur corps est en surchauffe.
Pendant la course, l’athlète doit être capable de gérer son effort et de se ménager. Il est très difficile voir impossible de refaire baisser sa température corporelle en pleine canicule. Selon Frédéric Grappe « Il faudrait réfléchir à adapter les distances des courses : au lieu de courir six heures sous des chaleurs accablantes, on pourrait les raccourcir à deux heures».
Les stratégies de refroidissement
La glace est la solution miracle pour faire face à la canicule. La Groupama-FDJ met des glaçons pour rafraîchir le dos et la nuque des athlètes pendant la course. Pour huit coureurs, sur une étape, l’équipe doit prévoir au moins 100 bidons d’eau. Cela risque de poser problème à l’avenir.