Le véritable défi vers l’objectif F1 de zéro émission d’ici 2030 est de rendre le secteur de la logistique plus vert : c’est ainsi que l’équipe Toto Wolff investit dans l’essence écologique pour le transport aérien
Il semble désormais de plus en plus évident que dans l’avenir de la Formule 1 – certainement à court et moyen terme – il n’y aura pas de percée électrique. Alors que les équipes continuent de se disputer avec la FIA et les représentants du championnat pour établir des règles sur les unités de puissance 2026, il reste clair que les moteurs de nouvelle génération ne seront pas entièrement électrique, mais ils lutteront contre le changement climatique grâce à l’utilisation de carburants de plus en plus écologiques. L’objectif d’atteindre zéro émission d’ici 2030, confirmé lors du week-end de Silverstone à travers la présentation d’un nouveau logo, nécessite la coopération des équipes et c’est Mercedes qui semble vouloir vivement la pole position de ce GP spécial durabilité. : l’équipe menée by Toto Wolff est en effet la première équipe sportive au monde à investir dans de nouveaux carburants écologiques pour l’aviation.
MERCEDES POUR LA LOGISTIQUE « BIO »
–
L’étape est absolument fondamentale car, pour avoir une F1 « verte », il est indispensable de travailler sur la pérennité du secteur de la logistique, qui doit déplacer des marchandises et des personnes volant d’un bout du monde à l’autre en quelques jours. . C’est probablement la plus grosse partie à gagner avant d’atteindre l’objectif de zéro émission de dioxyde de carbone et de gaz à effet de serre, surtout si l’on considère que plus d’un quart du total de C02 produit par la catégorie dépend du transport aérien. C’est en ce sens que l’investissement de plusieurs millions de dollars dans la recherche et le développement de carburants durables pour le secteur de l’aviation, s’il est réalisé par une écurie de Formule 1 à la pointe de la technologie comme Mercedes (et ensuite appliqué à grande échelle), peut jouer un rôle décisif contre le changement climatique. L’utilisation de carburants à impact environnemental de plus en plus faible, issus de sources renouvelables et du traitement des déchets, est également encouragée par le règlement financier de la F1, qui exclut les frais de déplacement et de transport du redoutable plafond budgétaire, le plafond des dépenses fixé cette année. à 140 millions d’euros pour chaque équipe.
PARLEZ TOTO WOLFF
–
Une stratégie fortement souhaitée par Toto Wolff, team principal et CEO de Mercedes-AMG Petronas F1. « Les carburants d’aviation durables – explique le responsable autrichien – ont le potentiel de transformer notre façon de voyager et de modifier notre impact sur l’environnement. C’est un sujet qui me touche particulièrement, tant sur le plan personnel que professionnel, étant donné que je suis enclin à beaucoup voyager ainsi que l’équipe que je dirige. Si nous devons voyager, nous avons la responsabilité de trouver un moyen plus durable de le faire, et je pense que ce type de technologie est actuellement la meilleure solution disponible pour l’ensemble de l’industrie aéronautique. C’est notre désir d’être à la pointe du changement et d’utiliser notre plateforme mondiale comme modèle pour un avenir plus durable ».
LE CARBURANT DU FUTUR EN F1
–
Pourtant, l’objectif de réduction des émissions n’est pas nouveau pour le Championnat du monde de Formule 1, qui travaille depuis des années à la recherche de carburants de synthèse de moins en moins nocifs pour l’environnement : d’un côté, les moteurs hybrides de la le prochain cycle réglementaire continuera à avoir une forte composante thermique, mais avec la prévision d’une augmentation de l’apport électrique des batteries et de la récupération d’énergie ; d’autre part, on continue de pousser en faveur de l’essence « bio » au lieu des essences traditionnelles. Déjà en 2022, par exemple, une petite révolution silencieuse a été atteinte, avec l’utilisation de carburants composés de 10% de composants organiques (auparavant seulement 5%) capables de fonctionner sans nécessiter de modifications des moteurs : une nouveauté qui, selon selon les estimations des organisateurs du championnat, a conduit à une réduction de 65% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants traditionnels. Pour 2026, l’arrivée des carburants 100% écologiques est déjà annoncée et la mise en place d’un calendrier régionalisé, capable d’optimiser les déplacements d’un circuit à l’autre.