Le phénomène de « hopping » qui pénalise les nouvelles monoplaces de F1 peut décider de la saison. Le directeur technique de Red Bull a étudié une solution nécessitant de délicats compromis de réglages, parfaite à Imola, moins à Melbourne, en s’inspirant des mathématiques théoriques. Voilà comment cela fonctionne
C’est désormais devenu le sujet le plus discuté dans le paddock F1, depuis les essais de pré-saison. Nous nous référons à la marsouinage, les sautillements tapageurs des monoplaces dans la ligne droite qui enlèvent de la vitesse et créent bien des maux de tête aux techniciens qui cherchent des solutions pour l’éliminer. C’est un phénomène aérodynamique qui induit des à-coups en séquence sur les voitures lorsqu’elles dépassent une vitesse et un niveau de charge aérodynamique, qui constituent le seuil de déclenchement. Nous avons appris la marsouinagele considérant comme un effet secondaire et inhérent à l’aérodynamique des monoplaces à effet de sol et dans le processus d’apprentissage nous avons demandé aux techniciens de l’équipe s’il s’agissait d’un phénomène attendu et visible dans les simulations et en soufflerie ou si, au contraire, il avait apparu presque par surprise lors des premiers essais sur piste.