Décision prise, au GP de F1 du Canada, Leclerc « démarque » un quatrième moteur qui alternera avec le troisième lors des prochaines courses. Troisième six cylindres également pour Sainz (sans pénalité). Au box du Cavallino on est persuadé que même s’il part de l’arrière le Monégasque peut encore finir quatrième
L’été à Montréal, soleil, 26 degrés, asphalte à 40, a fait place à une journée d’automne pour le GP de F1 du Canada : pluie par moments, températures autour de dix degrés et un vent agaçant. Des conditions climatiques qui ont convaincu Ferrari de choisir l’option radicale de passer 24 heures après avoir monté le troisième bloc moteur, le quatrième, sur la voiture de Charles Leclerc. Des travaux ont également été effectués sur la voiture de Carlos Sainz où seul le troisième V6 de 1600 cmcm a été monté. La raison technique est d’avoir, dans le cas de Leclerc, deux moteurs très frais à lancer dans la mêlée sur des pistes comme Silverstone et Zeltweg où les chevaux comptent. Et une nouvelle unité pour les Espagnols également. Un geste qui pourrait aussi mettre à mal les certitudes de Red Bull, contraint de se battre en milieu de championnat avec les deuxièmes moteurs Honda qui accumuleront plus de kilomètres que Charles.
Mode Ferrari
–
Leclerc sera contraint de s’élancer demain en fond de grille. Le raisonnement de Maranello est le suivant : même avec seulement dix positions à desservir sur la grille, il est difficile d’imaginer arriver mieux que quatrième, ou devant les deux Red Bull et Sainz, mais en même temps avec un F1-75 aussi fort. se relever du fond conduirait au même résultat. Avec Mercedes en proie au marsouinage, quels obstacles crédibles y aurait-il ? Probablement Gasly et Alonso. Bref, un Leclerc au pied du podium avant de renouer avec la pole et la victoire depuis le GP de Grande-Bretagne.