Selon les recherches, manger des épinards et des aliments riches en fer comme Popeye nous aide à lutter contre les maladies cardiaques. Et pas seulement…
Les fans de bandes dessinées se souviendront : Bras de fer, qui en savait évidemment beaucoup, a toujours eu un bocal d’épinards et au moment opportun il s’en nourrit, obtenant en échange une force surhumaine. Pas stupide! Selon une étude récente, une alimentation riche en légumes verts riches en fer (comme les épinards) réduit d’un quart le risque de maladie cardiaque et présente plusieurs avantages pour la santé.
Le régime Popeye –
Oui : les épinards ne nous donnent peut-être pas une force surhumaine pour combattre des méchants comme Bluto, l’ennemi juré de Popeye, mais ce légume à feuilles vertes, ainsi que d’autres aliments qui contiennent du fer, ils peuvent nous aider à combattre un autre type d’ennemi : l’anémie ferriprive. Dire que c’est une équipe d’universitaires de l’Université de Hambourg.
J’étudie –
Les chercheurs ont suivi plus de 12 000 hommes et femmes âgés en moyenne de 59 ans, surveillant leur taux de fer et les ont comparés aux taux de maladies cardiaques sur une période de 13 ans. Des tests sanguins ont montré que près des deux tiers des participants présentaient une carence en ce minéral, ce qui peut entraîner des symptômes tels que fatigue et essoufflement. Aussi, les patients qui n’avaient pas assez de fer étaient environ 25 % plus susceptibles de mourir d’une maladie cardiaque et 12 % plus susceptibles de mourir d’autres causes.
L’étude, publiée par la Société européenne de cardiologie, montre que 1 cas sur 10 de maladie cardiaque survenant chez les adultes d’âge moyen pourrait être évité si les gens augmentaient leur taux de fer lorsque les tests confirment une carence. Cela pourrait réduire le taux de mortalité par maladie cardiaque chez les personnes âgées de 50 à 60 ans de 1 sur 20, selon les chercheurs. Le conditionnel est bien sûr indispensable : selon les mêmes scientifiques, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir si le fait d’avoir de faibles niveaux de ce minéral peut être classé comme un facteur de risque de développement de maladies cardiaques et circulatoires. Mais l’étude à grande échelle de Hambourg est un bon point de départ.
Fer : quels aliments en contiennent ? –
La carence en fer peut être traitée par une supplémentation ou par des changements alimentaires. Il existe deux formes de fer alimentaire : hémique et non hémique. L’hème est dérivé de l’hémoglobine et se trouve dans les aliments d’origine animale qui contenaient à l’origine de l’hémoglobine, comme la viande rouge, le poisson et la volaille (la viande, la volaille et les fruits de mer contiennent à la fois de l’hème et du non-hème). Notre corps en absorbe davantage à partir de sources d’hème, mais la plupart du fer alimentaire est non hémique. Le conseil des nutritionnistes est donc de ne pas lésiner sur ces sources végétales de fer :
- Légumineuses cuites
- Abricots
- Germe de blé
- Citrouille et graines de sésame
- Arachides, noix de pécan, noix, pistaches, amandes grillées, noix de cajou grillées ou graines de tournesol
- Raisins secs, pêches ou prunes séchés sans pépins
- Brocoli
- Pâtes, pain, céréales
- riz brun
- Et bien sûr… les épinards de Popeye, que même s’ils ne sont pas les aliments qui en contiennent le plus, ils sont aussi riches en Vitamine A, K et C et en potassium (très abondant), sodium, calcium, phosphore, magnésium. Tous les minéraux qui, avec le fer, contribuent à nous maintenir en bonne santé.