Le championnat s’ouvre le 24 octobre avec le double défi Denver-Lakers et Golden State-Phoenix : la dernière nouveauté du marché et la proximité des grandes équipes
À un mois du début de la saison NBA 2023-24, prévue le 24 octobre avec le double défi Denver-Los Angeles Lakers et Golden State-Phoenix. Il est donc temps de faire le point, en regardant vers l’avenir, mais en profitant de ce qui s’est passé récemment, lors de la Coupe du monde en Asie. Et surtout garder un œil sur les scénarios de marché, qui sont encore loin d’être terminés.
Au nom de Dame
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Damien Lillard. L’essentiel est là, dans le grand et énorme nom de la star des Portland Trail Blazers. Le gardien de 33 ans originaire d’Oakland – qui a demandé l’échange début juillet – est désormais séparé de son domicile à Rip City. Il attend le transfert à Miami, domicile du Heat, qu’il a souhaité, ou plutôt imposé : il ne tolère pas d’alternatives. À Portland, cependant, on regarde autour de soi et des rumeurs circulent sur Toronto et Chicago, des franchises insatisfaites du statu quo actuel et des joueurs qui ont besoin/veulent se placer, Pascal Siakam et Zach LaVine. Mais Miami reste le favori de Dame.
Point de marché
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Voix et suggestions, plus de fumée que de feu. Siakam, l’ailier camerounais de 29 ans des Raptors, pourrait évoluer dans le cadre du contrat Lillard, qui semble destiné à impliquer au moins trois équipes pour « passer aux dames ». Un développement récent à suivre est Buddy Hield, le gardien de tir spécialisé à 3 points des Indiana Pacers. Il semble destiné à se déplacer via le commerce. Dans le passé, son nom avait été lié aux Lakers, et avec Giannis Antetokounmpo parlant ouvertement d’un avenir dans le Wisconsin en liberté conditionnelle, les Bucks pourraient essayer de faire une offre. Cependant, les hypothèses les plus probables sont Brooklyn, qui ne peut tout simplement pas jouer ensemble avec deux non-tireurs comme Ben Simmons et Claxton, Toronto, qui a Trent Jr dans la dernière année de son contrat.
Leçons mondiales
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Que nous a appris la Coupe du monde asiatique ? Que la somme des talents individuels ne constitue pas le talent global de l’équipe. Et que le basket-ball est un sport de fondamentaux et de compréhension du jeu, pas seulement un sport d’athlétisme. Celui qui saute le plus haut ou court le plus vite ne gagne pas nécessairement. Nikola Jokic l’avait « expliqué » lors des playoffs 2023, les dominant comme meilleur buteur, rebondeur et passeur, MVP des Finales sans sauter une feuille de journal, comme une élévation. C’est ce qu’ont réitéré l’Allemagne et la Serbie, protagonistes de la finale du championnat du monde aux Philippines. Denis Schroeder, la nouvelle recrue allemande de Toronto, Franz Wagner, Bogdan Bogdanovic, Nikola Jovic, qui pourrait devenir un homologue précieux pour Miami pour rejoindre Lillard, Gilgeous-Alexander, Dillon Brooks et Jonas Valanciunas, sont de retour de Manille.
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Un protagoniste « perdu » et retrouvé. Paolo Banchero, qui n’a pas eu d’impact au Championnat du Monde pour l’équipe américaine, n’a plus que son (deuxième) passeport italien. Mais pour tenir compagnie à Simone Fontecchio, inclus dans le deuxième meilleur quintette de l’épreuve Fiba en Asie, il y a de nouveau Danilo Gallinari après l’année d’absence pour cause de blessure qui l’a éloigné du parquet de Boston. Le Gallo repart des Washington Wizards. Une étape à la fois…