L’ancien du rouquin : « La Scuderia est forte, c’est ce qu’il y a de mieux mais il ne faut pas baisser les bras. Quelle bagarre entre Charles et Verstappen ! Le GP de Miami sera un spectacle »
Son histoire de héros des deux mondes est la quintessence du rêve américain. Avant de devenir une légende de la course automobile, Mario Andretti était un exilé italien qui a fui Motovun avec sa famille dans les dramatiques années d’après-guerre, lorsque le général Tito a pris l’Istrie pour l’annexer à la Yougoslavie. C’est pourquoi le légendaire « Piedone », vainqueur des 500 miles d’Indianapolis en 1969 et du championnat du monde de F1 avec Lotus en 1978, n’a jamais perdu le lien avec ses racines, continuant à applaudir le drapeau italien et Ferrari depuis sa maison en Pennsylvanie. , où il a ensuite émigré. Parmi ses nombreux records, il en est un singulier : il est le seul pilote américain à avoir remporté un GP aux USA, à Long Beach en 1977, devant Niki Lauda et Jody Scheckter.