Les Jayhawks, menés de 15 à la mi-temps, se reprennent sur les Tar Heels avec une belle défense et la solidité de l’équipe, malgré l’infériorité au rebond. L’histoire de leur entreprise
Le plus grand retour jamais réalisé dans une finale pour le diplôme universitaire. Ainsi, remis de -16, de moins de 15 points à la pause, les Jayhawks du Kansas ont coupé la dernière rétine du tournoi NCAA 2022, pliant la Caroline du Nord 72-69. C’est le quatrième triomphe pour l’université historique : l’inventeur du basket, Mr Naismith, a entraîné les Jayhawks… Applaudi dans les tribunes de la Nouvelle-Orléans aussi par les grands du passé, Danny Manning, Paul Pierce, Drew Gooden, les Morris jumeaux et Mario Chalmers , le héros du titre précédent, celui de 2008. Même alors signé Coach Self, très bon.
Le Kansas gagne de la tête de série no. 1, forçant les Tar Heels à 31% du terrain, et malgré un coup de rebond historique : 55-35 pour les garçons de Coach Davis. Qui, lors de sa première année en tant qu’entraîneur-chef à Chapel Hill, a frôlé l’exploit, tête de série n. 8, battant son rival Duke, version Banchero de la saison dernière de Coach K, en demi-finale. Cette fois, le sprint ne l’a pas récompensé, grâce aux maux de Bacot et Johnson. Le dernier coup de Love pour forcer les prolongations a tourné court. La March Madness, qui portait une fois de plus son nom, en s’introduisant en avril, était à court de rebondissements.
SEULEMENT CAROLINE
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Kansas démarre 7-0, puis Bacot se met au travail : il domine comme toujours au rebond, malgré une cheville endolorie. Deux triplés de « Barbarossa » Manek brisent le jeu, à partir de 22 même. L’UNC domine le rebond offensif, dîne sur la table de l’adversaire, sous le plateau du Kansas. Même 38-22, grâce à un partiel 16-0, avec des Jayhawks dans la confusion totale, pour la première fois sous le double des chiffres du Tournoi, lors du sixième match. Bacon exhibe le 31e double double de la saison, 12 points et 10 rebonds, déjà en fin de première mi-temps. Que les Tar Heels terminent 40-25 devant. Tout en tirant avec 34% du terrain, mais en allant jusqu’à la ligne 16 fois contre les 4 adversaires.
REVENEZ JAYHAWKS
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Un partiel de 22-8 pour ouvrir la seconde mi-temps du Kansas, traîné par Braun, la ramène dans le match. Carolina recommence le 2/13 au tir, après la pause, subissant l’agressivité tous azimuts de la défense des Jayhawks, plus agressive. Le tirage atteint même 50. Puis +6 Kansas, même à mi-chemin de la seconde mi-temps. Mais la Caroline du Nord s’accroche à la fierté. La surprise du banc Johnson la maintient dans le match, Martin lui répondant depuis le banc adverse. 65 le tout avec 3′ à jouer. Bacot se blesse, ré-aggrave le problème de la cheville, Johnson a mal au ventre : les Tar Heels perdent des morceaux. Le crochet de McCormick, le centre, vaut +3 Kansas. Harris avec 4 » à jouer, +3 et ballon en main, met un pied hors du terrain et rouvre le jeu de manière malheureuse. Mais Love on the siren ne trouve même pas le fer avec le triple pour pair. Les Jayhawks applaudissent, Agbaji est nommé meilleur joueur du Final Four d’une manière discutable : vous valorisez plus les espoirs de la NBA que les performances en Louisiane. Mais les Jayhawks se partagent le mérite sans jalousie. Il s’impose, avec une rentrée qui fait mieux que celle de Loyola Chicago sur Cincinnati en 1963, puis à partir de -15, une équipe sans vedettes fracassantes, sans phénomènes de top 5 au prochain Draft, mais avec beaucoup de bons joueurs qui sont plusieurs années dans Université. La recette gagnante de nos jours.