Dans les premiers tours effrénés du GP du Japon, interrompus par la pluie, à Suzuka un véhicule d’urgence a fait crier le Français de l’AlphaTauri à la radio, mais il a fini par faire l’objet d’une enquête. Et il a rappelé l’accident qui a coûté la vie au Français de Marussia en 2014. Dont le père Philippe n’a pas pu résister aux critiques via les réseaux sociaux
Un véhicule de dépannage a été repéré en marge du circuit de Formule 1 du GP du Japon à Suzuka, interrompu au troisième tour en raison de trop de pluie et d’une mauvaise visibilité. Les images télévisées montrent Pierre Gasly (AlphaTauri) à peine sorti de son garage, passant devant un camion signalé par le gyrophare, avec une mauvaise visibilité due à la pluie. Une présence qui a exaspéré le pilote français : « C’est inadmissible ! Comment est-ce possible ? Je n’arrive pas à y croire ». L’incident s’est produit après le déploiement des drapeaux rouges, alors que les pilotes rentraient aux stands. A tel point que le pilote français fait l’objet d’une enquête et que l’épisode sera évalué en fin de course.
explication fia
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La FIA a expliqué l’incident et l’enquête à Gasly comme suit : « En ce qui concerne la récupération de l’accident du 3e tour, la voiture de sécurité a été déployée et la course neutralisée. La voiture 10, qui avait subi des dommages et s’était arrêtée derrière le Safety Car, il accélérait pour rattraper le groupe. Alors que les conditions empiraient, le drapeau rouge a été montré avant que la voiture 10 ne passe le site de l’accident où elle avait été endommagée au tour précédent. »
le souvenir de jules
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La situation rappelle l’accident qui en 2014 a causé la mort de Jules Bianchi, sur le même circuit et toujours sous la pluie, lorsque le Français de 25 ans s’est retrouvé avec sa Marussia sous une dépanneuse. Un souvenir qui n’est pas passé inaperçu même du père de Jules, Philippe Bianchi, qui a exprimé sa colère via les réseaux sociaux sur Instagram, postant la photo du tracteur sur la piste et une phrase très claire : « Aucun respect pour les conducteurs, aucun respect à la mémoire de Jules ».