Max sans rivaux à Spa : 12 tours lui suffisent pour prendre la tête depuis la 14e place du départ puis faire le vide derrière lui. Red Bull fête le doublé avec Perez 2e, tandis que Carlos sauve l’honneur Ferrari. Encore un autre gâchis final qui a coûté la 5e place à Charles
Fort, très fort Max Verstappen. Irrésistible. Un spectacle à voir sur la piste la plus difficile et la plus compliquée du monde. Une symphonie magique, celle du Red Bull hollandais, neuvième d’une saison qui, dimanche après dimanche, le consacre comme l’un des grands talents de l’histoire de la Formule 1, en route vers le deuxième Championnat du monde consécutif. Verstappen est parti 14e après la pénalité pour changement de moteur, mais Super Max en avait déjà besoin de moins d’un pour entrer dans les points (8e), avant d’entamer un retour exceptionnel, qui déjà au 8e tour après avoir dépassé George Russell, il l’a vu se présenter dans le espace tribune. Un autre 4, et aussi grâce à l’arrêt au stand simultané de Carlos Sainz, qui avec Ferrari avait commandé les premières étapes de la course depuis la pole position, ici il contourne son coéquipier Sergio Perez et prend la tête, le retour le plus rapide de l’histoire de la Formule 1.
sainza sauve l’honneur
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A partir de ce moment, tout est devenu facile pour Verstappen, car même après un arrêt au stand retardé, qui l’a vu revenir sur la piste en deuxième position à un peu plus de 4″ de Sainz, le champion du monde n’a eu besoin que de deux tours pour récupérer. Des tours rapides la primauté de la course et s’envoler en faisant le vide derrière vous. Au final, Verstappen mettra 17″8 entre lui et Perez, Sainz prenant la troisième place en terminant à 26″8. Pour Ferrari, ce fut une autre journée très compliquée, et cette fois sans l’excuse des basses températures qui la veille avaient mis les hommes de Maranello en crise. Sainz a tenté de contenir les dégâts, mais au final quel que soit le type de gomme montée (tendre au début, puis médium et enfin dur) il n’a jamais réussi à trouver un rythme acceptable, subissant en finale le retour de Russell mais y parvenant cependant résister à une éventuelle attaque pour le podium.
injure et insulte
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Quant à Charles Leclerc, parti immédiatement derrière Verstappen, c’est pour lui une autre course à oublier : aussitôt contraint de faire une rentrée très compliquée à cause d’un arrachement (le film de la visière du casque) qui en début de course a glissé. dans l’emprise du frein avant droit, l’obligeant à un arrêt au stand dès le 4ème tour qui l’oblige à se remettre du fond, en finale il est rappelé aux stands pour monter les pneus tendres et tenter le tour le plus rapide. Mais le Monégasque ne doit pas seulement reprendre la position après avoir été dépassé par Fernando Alonso (qui en début de course avait touché Lewis Hamilton au point de freinage de Lecombe, l’Anglais étant alors contraint à l’abandon), et en tout cas sans prenant le point supplémentaire, mais ensuite en fin de course il a été pénalisé de 5 » pour excès de vitesse dans la voie des stands, terminant ainsi 6ème derrière l’Espagnol d’Alpine. En plus des dégâts, voici aussi l’insulte pour une équipe qui au niveau des stratégies continue de commettre de lourdes erreurs. Le top 10 est complété par Esteban Ocon, Sebastian Vettel, Pierre Gasly et Alex Albon.
Max à près de 100 points d’écart
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Au classement général Leclerc glisse ainsi encore plus loin, à 98 points de Verstappen (284 points), également auteur du meilleur tour en course, se faisant dépasser à la 2e place par Perez, qui avec les 18 points forfaits finissant derrière Max mène à 191, contre les 186 de Charles. . En quatrième position se trouve Sainz qui à une altitude de 171 dépasse Russell de 1 point. Et dimanche, nous courons en Hollande, à Zandvoort, chez Verstappen. Pour les fans d’orange, ce sera à nouveau l’occasion de faire la fête.