Le championnat du monde se déplace en Azerbaïdjan avec la course sur la piste urbaine qui mélange des courbes serrées et une très longue ligne droite et est très exigeante en raison des contraintes du système de freinage
Après les rues de Monte-Carlo, la F1 s’arrête sur un autre circuit urbain, Bakou, domicile du GP d’Azerbaïdjan, prévu le week-end du 12 juin. Pour la huitième manche du championnat du monde 2022, avec un classement qui voit Max Verstappen aux commandes avec 125 points suivi de Charles Leclerc (116) et Sergio Perez (110), le défi se déplace entre les rues les plus pittoresques de Bakou, dans une piste de 6003 mètres qui a un mélange de courbes très lentes avec une très longue ligne droite d’environ 2,2 km.
voie articulée
–
Après les quatre premières courbes à 90 degrés, la piste devient plus tortueuse dans la partie très étroite des courbes 8, 9 et 10, qui traversent la vieille ville, jusqu’à ce qu’elle revienne à la ligne droite de départ, théâtre principal d’attaques et de dépassements, après huit courbes à droite et 12 à gauche. Selon les données fournies par Brembo, le circuit est très exigeant pour les freins, avec 20 % du temps au tour consacré au freinage et trois virages très exigeants pour le système de freinage. Voyons-les en détail.
les trois plus durs détachés
–
Au freinage du virage 1 vous passez de 344 à 109 km/h après 137 mètres de freinage et un bon 2″50 passé sur les freins : c’est un des points clés pour les dépassements, là où les monoplaces risquent souvent d’aller loin 3, où la vitesse initiale est de 325 km/h et la vitesse de sortie de 97, avec une décélération maximale de 4,3 G. Enfin, la courbe 16 fournit un différentiel de vitesse de l’initiale 270 à la finale 127, avec 4, 1 G de décélération et 133 kg de charge maximale sur la pédale.Avec ces caractéristiques, toutes les équipes devront faire très attention à la température des disques de frein et des étriers.