Le numéro 3 mondial du tennis, Alexander Zverev, provoque à nouveau en déclarant que le format actuel des Finales de la Coupe Davis ne correspond pas à l’esprit originel de la compétition. Selon lui, la transformation de la Coupe Davis — adoptant un tournoi final en lieu neutre — réduit l’épreuve à « une exposition » plutôt qu’un véritable affrontement national.
Malgré ces critiques, Zverev a confirmé sa participation à l’édition 2025 avec l’équipe d’Allemagne, qui affrontera l’Argentine en quart de finale.Il explique qu’il tient à jouer non pas parce qu’il approuve entièrement la réforme, mais parce qu’il croit en son équipe et souhaite donner une chance à l’Allemagne de remporter un titre qu’elle n’a plus décroché depuis 1993.
Pour Zverev, le vrai problème ne réside pas seulement dans la formule, mais dans la perte de l’identité de la Coupe Davis. Il regrette l’ancien format « domicile-extérieur », qui, selon lui, renforçait l’engagement des supporters et donnait un sens historique à la compétition.
Côté sportif, ses inquiétudes ne freinent pas sa détermination : dans le quart de finale contre l’Argentine, Zverev a assumé le rôle de leader et remporté un match clé face à Francisco Cerúndolo (6-4, 7-6), avant que Kevin Krawietz et Tim Pütz n’imposent leur double avec panache.
Cette position ambiguë — critiquer tout en participant — révèle un dilemme : Zverev ne rejette pas la Coupe Davis, mais refuse de valider l’orientation prise par les organisateurs. Il symbolise un malaise parmi certains joueurs : loyauté envers leur nation, mais scepticisme face à la modernisation d’une institution historique. Si l’Allemagne va loin dans la compétition, son implication pourrait cependant donner du poids à son message.













