À l’aube du Grand Prix de Las Vegas, Max Verstappen jette un regard lucide sur cette course que certains qualifient davantage de show que de sport pur. Alors que la cité du jeu brille de mille feux, le pilote Red Bull ne cache pas son scepticisme face à la mise en scène ostentatoire qui entoure l’événement.
Lors de la cérémonie d’ouverture, entourée de concerts et de drones, Verstappen s’est montré presque distant : « On dirait le rôle d’un clown », a-t-il confié, avant de rappeler qu’il préfère “la performance” à l’effervescence du spectacle. Il critique aussi le tracé du circuit, qu’il juge “peu intéressant”, regret tant de virages et de complexité.
Sportivement, les enjeux sont énormes. Selon les scénarios de RTL, Verstappen pourrait être éliminé de la course au titre si certains résultats ne tombent pas en sa faveur. Une pression supplémentaire ajoutée à un contexte déjà électrique.
Et pourtant, Las Vegas n’est pas un terrain inconnu pour lui : c’est ici, l’an dernier, qu’il a été sacré champion du monde pour la quatrième fois, malgré une 5ᵉ place à l’arrivée. Il y a exprimé sa constance, condition selon lui pour prétendre au titre : “Pour gagner le championnat, il faut être constant”, a-t-il déclaré.
Ce paradoxe — Verstappen critique le format, mais joue le jeu — en dit long sur sa vision : il ne rejette pas la course, mais refuse d’oublier ce qui, selon lui, fait l’âme de la F1. Entre lumières de Las Vegas et enjeu sportif, il incarne un équilibre compliqué à trouver.













