Un garçon effronté qui ne se marque pas. Le basket américain s’ouvre lentement au reste du monde. Un litige contractuel. Un film qui fait sensation. Une nuit de rêve. L’histoire de l’Italien qui a ouvert la voie d’ici à la NBA
OUujourd’hui on n’y prête plus attention, le débardeur NBA est ici aussi un standard streetwear. Il y a trente ans, non, vous avez vu des rappeurs le faire sur MTV. Les USA c’est trop loin et surtout ce basket c’est trop loin, fait d’envolées, de duels épiques dont seul l’écho nous est parvenu, de géants d’ébène. Même la simple pensée qu’un Italien puisse jouer avec semblait absurde et, comme toujours, la différence entre l’irréel et le réel réside dans un exploit. Pas monumental, même petit, un pas. Et Vincenzo Esposito a gravi cette marche. Il a mis le drapeau italien sur le globe de basket de la NBA. Il a souffert, il a déformé sa nature, il est devenu triste mais il a aussi démontré que oui, cela pouvait se faire.