Ce dimanche 6 octobre 2024, la 118e édition de Paris – Tours, une des classiques les plus attendues de la saison cycliste, s’élancera de Chartres pour une aventure de 214 kilomètres à destination de Tours. Surnommée la « Classique des feuilles mortes », cette course emblématique est réputée pour ses rebondissements inattendus et son ambiance automnale.
En 2023, c’était non sans surprise que l’Américain Riley Sheehan (Israel – Premier Tech) l’avait emporté devant le Britannique Lewis Askey (Groupama – FDJ) et le Norvégien Tobias Johannessen (Uno-X Mobility) qui prenaient à l’arrivée les 2e et 3e place sur le podium. Arnaud Démare (Arkéa – B&B Hotels) ne prenait que la 8e place.
Le parcours détaillé de Paris – Tours 2024
Les coureurs s’élanceront dans un peloton de 161 participantscomprenant des noms de renommée mondiale. Le premier des dix chemins de vignes sera atteint aux alentours de 15h20, avec des passages successifs sur des portions techniques qui favoriseront les attaques audacieuses. Arrivée sur l’Avenue de Grammont : à partir de 16h50. Entrée sur le chemin de Limeray : à partir de 15h20. Passage sur le chemin de Peu Morier (1,6 km) : à partir de 16h20.
Paris – Tours 2024. Comment regarder le direct à la TV (à venir)
Un parcours réinventé
Depuis 2018, Paris – Tours a évolué en intégrant des chemins de vignes à son tracé, transformant ainsi son identité et attirant à la fois sprinteurs et spécialistes des classiques. Ce parcours atypique, bien que plus exigeant, a apporté une nouvelle dynamique à la compétition, la rendant plus attrayante et ouverte aux attaques.
Le parcours 2024 se divise en deux grandes parties : La première partie (140 km) est relativement classique, avec des routes asphaltées qui serpentent à travers la campagne française, permettant aux coureurs de se mettre en jambe. Les premiers kilomètres traverseront des villes comme Cloyes-sur-le-Loir et Vendômeoù le peloton pourra profiter de portions rectilignes tout en restant vigilant face au vent, qui pourrait être un facteur déterminant. Les 70 derniers kilomètres révèlent tout le caractère du parcours, avec huit côtes et dix chemins de vignes à surmonter.
C’est ici que la course devient véritablement décisive, notamment à l’approche de la Côte de Limeray (1 km à 3 %), qui marque le début des difficultés. Suivront ensuite d’autres ascensions comme la Côte de Goguenne (700 m à 5,4 %), la Côte du Bois de Chancay (900 m à 4,2 %), et la redoutée Côte de la Rochèrequi grimpe sur 400 mètres avec une pente de 11 %.
Chemins de vigne : Un défi unique
Les chemins de vignes, ajoutés au parcours depuis 2018, sont des sections non goudronnées qui traversent les vignobles de la vallée de la Loire. Composés de gravier et de terre, ces chemins apportent un défi technique supplémentaire, où le choix de trajectoire et la gestion du vélo deviennent cruciaux.
Les 10 chemins de vigne
146,7 – Limeray 0,9 m
152,3 – Pocé-sur-Cisse 1,1km
163,3 – Grosse Pierre 1,5 m
167,6 – Château de Valmer 0,5 m
170,7 – de Chançay à Reugny 0,9 m
180,9 – C’est ça 0,6 m
183,7 – Épinettes 1,2 km
185,9 – Affiner 0,9 m
191,4 – Peu Morier 1,6 km
200 – Rochecorbon 0,8m
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Profil de Paris – Tours 2024
Paris-Tours 2024 a profondément transformé son profil ces dernières années, abandonnant son statut de classique réservée aux sprinteurs pour devenir une course plus exigeante et sélective. L’introduction de nombreux secteurs de chemins de vigne dans les 50 derniers kilomètres a rendu le parcours plus accidenté et technique. Ces chemins non asphaltés, combinés à plusieurs côtes, offrent désormais un terrain de jeu idéal pour les puncheurs et les coureurs complets. Cette évolution a permis à Paris-Tours de retrouver de l’attractivité et d’attirer un peloton plus varié.
Carte du parcours de Paris – Tours 2024
C’est dans cette dernière partie que les coureurs affronteront les principales difficultés de la course, à savoir huit côtes et dix secteurs de chemins de vigne. Ces derniers, situés principalement dans la vallée de la Loire, ajoutent une dimension tactique et physique supplémentaire à l’épreuve. Les organisateurs ont ainsi réussi à créer un parcours exigeant et varié, susceptible de provoquer des surprises et de donner lieu à des courses animées. Le final, avec l’arrivée sur l’avenue de Grammont, offre traditionnellement un spectacle passionnant et incertain.