Les deux favoris pour le prix individuel ne déçoivent pas dans le match direct, dans lequel le Camerounais marque 31 points et le Serbe remporte la victoire
Ils n’ont pas déçu. Le duel entre Joel Embiid et Nikola Jokic a offert tout ce qu’un défi entre les deux favoris du MVP a à offrir : des paniers, des sorts et des jeux à vous laisser sans voix. Le Camerounais a terminé avec 34 points et 9 rebonds, le mvp en titre avec 22, dont le libre de la tranquillité, 13 rebonds et 8 passes dont certaines passent avec une précision extrême comme si elles étaient servies par Tom Brady et non par un garçon de 27 ans. né à Sombor, en Serbie et élevé avec une passion pour les chevaux. Dans le 114-110 avec lequel Denver se déplace à Philadelphie dans un match à saveur de playoff il y a tout leur talent, leur envie d’être numéro 1. Même si au final aucun des deux n’a fait la différence : c’était le banc des Nuggets , qui en quatrième période a mis 29 des 33 points d’équipe avec la recrue Bones Hyland protagoniste inattendu
LE GRAND DUEL
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Embiid contre Jokic est un spectacle dans le spectacle, un duel parfois même physique qui est toujours à l’honneur. Joël est une machine à paniers : en se déplaçant, il arrive à faire mouche. Nikola est plus lent, plus cynique : il étudie le jeu, la manière de mal faire, conscient qu’il peut décider des matchs non seulement en personne, mais aussi en inventant pour ses coéquipiers. Parce que Jokic sur le terrain voit des choses que très peu d’autres voient. Embiid gagne sur le terrain aux points, mais c’est l’actuel mvp qui gagne « aux points » : sa vision du jeu, sa capacité à impliquer ses coéquipiers, ont fait la différence. Parce que Jokic n’a pas d’ancien MVP comme James Harden à ses côtés ou l’un des plus intrigants comme Tyrese Maxey : il a des ailiers honnêtes prêts à travailler pour lui et à profiter de ce qu’il traverse.
LES CLÉS
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Il y a bien plus qu’Embiid-Jokic dans la victoire de Denver (41 gagnés-28 perdus à ce jour) à Philadelphie. L’équipe de Malone clôture avec 3 joueurs de plus de 20 ans et envoie le meilleur retour de sa saison aux archives : à 3’54 » de l’intervalle ils étaient menés 54-35. Merci à Jokic si elle n’a pas coulé, et au caractère d’une équipe qui a appris à se battre. Et que sans le banc, extraordinaire en quatrième période, il n’aurait pas gagné. Outre Jokic, Hyland providentiel avec 12 de ses 21 points en quatrième période, tous sur trois, JaMychal Green est important, notamment pour les 8 rebonds et pour la défense sur Embiid. Parmi les bons propriétaires Will Barton, le plus prêt à aider Jokic. Phila perd pour la troisième fois sur les quatre derniers matchs : pour aider Harden à s’insérer, Doc Rivers a rogné sur les stratagèmes et s’avère payant sur le long terme. Narna, qui a grandi à distance, clôture avec 24 points, 9 rebonds et 11 passes. Le bon Tyrese Maxey (19 points), le sensationnel défenseur Matisse Thybulle (6 interceptions et 2 contres), le maillon faible était encore une fois Tobias Harris, 10 points à 4/9 au tir : il en faudrait plus.
LE MATCH
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Embiid broie immédiatement des paniers (12 points au premier quart-temps) et Phila tente de s’échapper en atteignant +19. Denver réagit et revient aux vestiaires sous 58-53 avec une course ouverte de 10-0, puis inspiré par le dépassement de Jokic en seconde période, même si Embiid (13 points en troisième période) et Harden (12 avec 5 passes) faites glisser Philadelphie à 88 -81 de la troisième sirène. Denver veut se battre et ça se voit, le banc commence à faire des miracles mais les Sixers réagissent et la quatrième devient une période à encadrer. Les Nuggets démarrent la dernière minute devant 112-108 après un panier magique de Jokic : Maxey raccourcit à 112-110 avec 17 » au compteur mais Phila ne marque plus.
crême Philadelphia: Embiid 34 (8/17 sur deux, 3/3 sur trois, 9/10 lancers francs), Harden 24, Maxey 19. Rebonds : Embiid 9, Harden 9. Aides : Harden 11.
Denver: Jokic 22 (7/13, 1/3, 5/7 tl), Hyland 21, Barton 20. Rebonds : Jokic 13. Passe décisive : Jokic 8.