La recrue Kuminga protagoniste en 138-96 avec laquelle les Warriors renaîtront après le flop de Milwaukee 24 heures plus tôt. Pour les Bulls, deuxième gros KO consécutif avec la blessure de la star inquiétante
Après s’être perdus à Milwaukee, les Warriors se retrouvent à Chicago, écrasant 138-96 avec une métamorphose inédite en NBA depuis 1991 : une équipe capable de descendre de plus de 30 points dans un match et de dépasser 30 en celle de 24 heures plus tard. La vraie version de Golden State ressemble plus à celle vue au United Center : un collectif parfait capable de rattraper les absences (Draymond Green et Klay Thompson, repos préventif) et de jouer à merveille en équipe (39 passes). A un rythme insoutenable pour les Bulls incertains et avec un nouveau bijou à mettre en valeur : Jonathan Kuminga. Le rookie que Steve Kerr compare au premier Kawhi Leonard s’offre le meilleur match de sa carrière, 25 points pour confirmer qu’il peut être l’héritier du trône de la dynastie. Chicago fait plutôt une embardée à domicile pour la deuxième fois consécutive, après le revers subi mercredi de Brooklyn, avec comme circonstance aggravante la blessure de Zach LaVine, sorti après moins de 4′ pour un problème au genou gauche : les investigations dans le les prochaines heures préciseront à quel point c’est sérieux.
Incontrôlable
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Golden State (31 victoires-11 défaites jusqu’à présent) revient à se ressembler après l’incertitude des 4 défaites lors des 5 courses précédentes. Et confirme qu’il n’est pas accro à Curry, qui clôture avec 19 points à 7/15 au tir et à qui Kerr accorde le 4e temps de repos. C’était le match des autres : de Jordan Poole (22 points), d’Andrew Wiggins, qui lance la fuite avec 12 de ses 21 points dans le premier quart-temps. Mais c’était surtout le match de Kuminga, déchaîné dès le deuxième quart-temps (12 points). « Je suis content de la façon dont il a joué – a expliqué Kerr -. Il est jeune et a beaucoup de choses à apprendre : nous essayons de l’aider, de ne pas lui donner trop de choses à assimiler et de le guider dans cette démarche. Mais c’est un joueur athlétiquement doué et il doit commencer par ça, puis construire pour l’avenir ». Cette victoire permet aux Warriors de se concentrer à nouveau sur le retour de Thompson dans le quintette. Mais il a confirmé à Kerr que Golden State travaille non seulement pour revenir dans le présent, mais garde également un œil sur l’avenir. « J’aime la façon dont nous avons réagi à l’humiliation à Milwaukee – a déclaré Kerr – : nous n’avons commis aucune erreur, nous n’avons pas perdu le ballon et nous sommes restés concentrés. Il nous fallait une victoire comme celle-ci ».
Méconnaissable
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Chicago (27-13) pour le deuxième match d’affilée concède 138 points : pas dans les 38 précédents une seule fois qu’un adversaire était passé au-dessus des 120. Les Bulls ont dérapé aussitôt, mais l’arrêt de LaVine n’y est pour rien : l’équipe de Donovan effondré sur la première difficulté, incapable de réagir aux rafales du Golden State. « Cette défaite et celle contre Brooklyn doivent être une leçon pour nous – dit DeRozan – : ils nous ont déchirés pendant deux matchs de suite, mais seule compte notre réaction. Il faut monter de niveau, car on n’est ni en attaque ni en défense. Ces deux défaites doivent nous faire mal : nous devons utiliser la colère que nous ressentons comme motivation. Et de comprendre que, maintenant qu’on est au top à l’Est, tout le monde joue de son mieux contre nous, tout le monde veut nous battre. Maintenant, c’est à nous de monter de niveau ».
Le match
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Il n’y a d’équilibre que dans le premier quart-temps, lorsque les triplés de Ball (4 dans les 8 premiers’) maintiennent les Bulls au contact. Golden State, cependant, clôture à 37-28 avec une série de 8-2 puis déborde au deuxième quart, écrasant Chicago avec une série de 18-2 également bâtie sur la magie de Kuminga. Lorsque Curry à 28 ”de l’intervalle glisse le triple de 78-47, le match est pratiquement au dossier, Golden State atteignant 110 au troisième quart bien avant que Chicago n’atteigne 70.
Chicago: Blanc 20 (7/8 sur deux, 2/9 sur trois), Vucevic 19, DeRozan 17. Rebonds : Vucevic 14. Passe décisive : DeRozan 7.
État d’or : Kuminga 25 (8/11, 2/4, 3/4 tl), Poole 22, Wiggins 21. Rebonds : Looney 12. Passe décisive : Bjelica 7.