James touche le triple double (30 points, 9 rebonds et 9 passes) et élimine les champions. Butler et Adebayo complètent le miracle du Heat, entrant en séries éliminatoires lors du 2e play-in
Les Lakers dominent les Warriors dans le match 6 à Los Angeles et éliminent les champions. Mérite de l’éternel LeBron James, qui est proche du triple double (30, 9 et 9). Les Heat sont également en tête à l’Est, battant les Knicks et attendant désormais le vainqueur du match 7 entre Boston et Phila (demain soir à 21h30 heure italienne).
Une victoire à San Francisco et trois, sur trois matchs disputés, à Los Angeles. Les Lakers maximisent le facteur terrain, contrôlent le match 6 du début à la fin et éliminent les Golden State Warriors, champions en titre et peut-être vraiment en fin de cycle. Un succès qui emporte avec lui comme un microcosme tous les thèmes qui ont émergé dans cette série. A commencer par la défense des Lakers, qui en séries éliminatoires s’est stabilisée en termes d’organisation et de compétitivité, et a fait la différence, surtout lorsqu’elle est contrastée avec la défense discontinue et discontinue des Dubs. Et puis la domination mentale de LeBron James (30 points, 9 passes, 9 rebonds, 2 interceptions et 1 contre en 43′), toujours maîtrisé, toujours sur place dans chaque possession. Un calme séraphique et, en même temps, une superpuissance technique incomparable. Les larmes d’Anthony Davis ont également été fondamentales dans le match-6 (17 points, 20 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 2 contres), l’homme de plus qui a clairement dirigé la série en faveur des jaunes-violets, ainsi que les contribution des seconds rôles, parmi tous ceux d’Austin Reaves. Les Lakers l’ont emporté en restant fidèles à eux-mêmes et en poussant fort, notamment en 2e mi-temps, lorsque les Warriors se sont perdus comme prévu dans leurs difficultés incurables, qui se sont manifestées tout au long de la saison. Steph Curry, héroïque lors de ces éliminatoires, a terminé avec 32 points mais a tiré 4/14 sur trois. Wiggins n’était pas en bonne condition physique, Poole était pratiquement intangible (on peut dire qu’il a la tête ailleurs) et « Game-6 Klay » Thompson (8 points, 3/19 du terrain et 2/12 de trois) il vient de le faire ne vous présentez pas à l’arène. L’équipe de l’entraîneur Steve Kerr a tiré 39/103 (37,9%) au total et 13/48 depuis l’arc (27,1%). Une performance qui, surtout du point de vue du caractère et des idées, n’a rien à voir avec l’idéologie et les principes professés par cette dynastie merveilleuse et couronnée de succès ces dernières années. Pour les Lakers, cependant, vient maintenant la partie amusante. Le match-1 de la finale de conférence Ouest contre les Nuggets de Nikola Jokic (rematch de la finale disputée dans la bulle d’Orlando en 2020) se déroule à Denver dans la nuit italienne du mardi 16 au mercredi 17 mai à 14h30. Le rêve est désormais devant nous, plus concret que jamais, et LeBron ne veut pas le laisser filer.
Los Angeles: James 30 (10/14, 2/3 sur trois, 8/11 tl), Reaves 23, Russell 19. Rebonds : Davis 20. Passes décisives : James 9.
État d’or: Curry 32 (11/28, 4/14 sur trois, 6/6 pattes), DiVincenzo 16, Looney/Green 9. Rebonds : Looney 18. Aides : Curry 5.
Les Miami Heat l’ont encore fait. La victoire âprement disputée contre les New York Knicks dans le match 6 vaut un nouvel accès à la finale de la Conférence Est pour les hommes entraînés par l’entraîneur Erik Spoelstra. Encore une autre car pour le Heat il s’agit de la dixième finale de conférence de son histoire, la septième des 13 dernières années ou, si l’on veut être plus limité au présent, la troisième des quatre dernières saisons. Un succès sur toute la ligne pour Jimmy Butler et ses compagnons, qui attendent désormais le vainqueur du match 7 entre Boston et Philadelphie pour rencontrer leur prochain adversaire. Miami est le deuxième numéro 8 de l’histoire de la NBA à atteindre les finales de conférence (en 1999 ce sont les Knicks de Latrell Sprewell et Allan Houston qui y sont parvenus), le premier à les atteindre en passant par les play-in (perdant d’ailleurs le premier jeu ), et cela rend une série dominée par le Heat pendant de longues périodes encore plus spéciale et qui, en particulier dans les matchs à domicile, a clairement montré toute la maturité, le caractère et la solidité de la philosophie de jeu et de l’identité technique de l’équipe. New York s’est battu avec tout ce qu’il avait, porté par un Jalen Brunson monumental (41 points en 45′), à qui l’on ne peut que pardonner le terrible turnover à -2 (92-90) à 16 » de la sirène qui a fait condamner les Knicks à l’élimination. Sans Brunson, New York n’aurait même pas eu cette chance de réussir. Décevant Julius Randle (15 points à 3/14 au tir) et RJ Barrett (11 points, 1/10 du terrain), qui ont laissé l’ancien meneur des Mavericks seul face au monde. Le Heat a souffert mais a répondu coup par coup aux Knicks, essayant de les égaler dans les moindres détails, jeu ou mini run. Ils y sont restés jusqu’à ce que New York s’en sorte mentalement, parce qu’ils savaient tôt ou tard qu’il allait faire une erreur. Pour Jimmy Butler 24 points, 8 rebonds et 4 passes, tandis que Bam Adebayo a signé 23 points, 9 rebonds et 2 interceptions. Que ce soit Boston ou Philadelphie, les Heat partent toujours outsiders mais sont totalement confiants car ils savent qu’après tout, rien ne leur est impossible. Les éliminatoires du match 1 de la finale de la Conférence Est auront lieu dans la nuit italienne du mercredi 17 au jeudi 18 mai à 14h30.
Tu m’aimes: Butler 24 (7/22, 0/3 sur trois, 10/11 tl), Adebayo 23, Strus 14. Rebonds : Adebayo 9. Passes décisives : Lowry 9.
New York: Brunson 41 (14/22, 5/10 sur trois, 8/9 cosses), Randle 15, Hart/Barrett 11. Rebonds : Randle 11. Aides : Brunson 3.