Leclerc a terminé le Sprint avec une dégradation des pneus plus élevée que prévu sur sa Ferrari, mais aujourd’hui dans le GP d’Imola F1 le problème ne devrait pas se reproduire
La Ferrari de Charles Leclerc a dû céder la première position du F1 Sprint à Imola à Max Verstappen à un cheveu de la fin, accusant un high grainage surtout au pneu avant droit. La détérioration accusée par les pneus montés sur la F1-75 du Monégasque a été plus élevée que celle subie par le pilote néerlandais Red Bull. Si Leclerc avait en fait mené la course dès le premier tour, donc en roulant dans l’air pur, il souffrait tout de même d’un dérapage latéral important, notamment à l’avant. Ce phénomène pourrait toutefois être attribuable à la configuration de sa voiture. En regardant la grille de départ du Sprint, il était évident à quel point l’aileron avant du F1-75 était ajusté avec une incidence réduite des volets.
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En pratique, la structure aérodynamique choisie tendait à favoriser la douceur de la voiture avec l’intention, en course et dans le Sprint lui-même, de faciliter les manœuvres de dépassement, ou inversement de résister aux tentatives d’attaque des rivaux qui pourraient bénéficier des Drs. Pour l’essentiel, c’est une configuration qui en course devrait mieux se marier avec l’utilisation des pneumatiques. Il est également important de considérer que dans les FP2 qui se sont déroulées le matin, Leclerc a simulé un long run avec le composé médium avec lequel il est plausible de débuter le Grand Prix. Le problème reproché aux pneumatiques ne devrait donc pas se reproduire en course. Il convient également de souligner que le grainage était particulièrement élevé sur le pneu avant droit puisque c’est celui qui penche, donc plus soumis à des efforts sur cette piste qui tourne dans le sens antihoraire, donc avec une prévalence de virages penchés vers la gauche.