L’ailier italien, parmi les deux premiers choix du prochain repêchage de la NBA, met en valeur son talent au Madison Square Garden, terminant par une performance magistrale en 31′ et aidant Duke à battre le Kentucky 79-71
Bon le premier. En effet, très bien. Paolo Banchero confirme devant les plus de 18 mille du Madison Square Garden de New York qu’il est vraiment une promesse, un talent qui aura 19 ans vendredi et qui sous les yeux de la moitié de la NBA montre pourquoi on parle de lui comme le premier ou deuxième choix absolu dans le prochain brouillon. Ses débuts collégiaux avec Duke, l’école du légendaire Mike Krzyzewski qui après 42 ans de légende fermeront sur le banc à la fin de la saison, sont à retenir : pas seulement pour 22 points et 7 rebonds sur la feuille de match en 31 ‘, mais pour tout le talent que le bleu promis a montré sur le terrain, malgré les crampes qui l’ont tourmenté en seconde période. Et pour la victoire, puisque Duke aussi grâce à Banchero et l’autre recrue prometteuse à l’odeur de Nba Trevor Keels (25 points pour le gardien) a plié 79-71 Kentucky, autre école de sang bleu pour le basket (pas seulement pour la couleur du la chemise).
Talent
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Avec l’horizon de son Seattle tatoué sur son bras droit, après des mois d’attente pour travailler dans les installations de Duke à Durham, Banchero montre à la première occasion tout ce qu’il peut faire. Le premier coup le manque, un layup de seulement 17 pouces dans sa carrière universitaire, mais c’est la seule erreur de l’intérieur de l’arc à trois points. Paolo a déjà un tir moyen mortel (ce n’est pas un hasard s’il touche 7 fois sur 8), alors qu’il doit plutôt travailler sur le tir à trois points, avec un airball en première mi-temps qui rappelle à tous comment c’est le premier match de sa première année à l’université et comment une saison d’apprentissage dans un court de maître en tant qu’entraîneur K ne peut que lui faire du bien. Pour la première fois Paolo est le meilleur de son équipe, le meilleur sur le terrain : attentif et volontaire en défense, prêt à s’engager et à diriger le département, il montre son athlétisme, sa polyvalence, son intelligence, sa capacité à porter le ballon et lancez le jeu. Il ferme avec 14 points, mais à moins de 4′ à l’intérieur de la seconde mi-temps les crampes commencent à le tourmenter : elles l’obligent d’abord à se faire masser les jambes en marge, puis à retourner aux vestiaires. Sur le parquet, il revient en seconde période, mais après quelques sorts, ils l’arrêtent à nouveau, le forçant à appeler le temps mort pour reprendre son souffle. Banchero joue toujours le 8′ final, mais force est de constater qu’il n’est pas au mieux de sa forme et qu’il n’arrive pas à être aussi explosif qu’en première mi-temps. Pourtant, les crampes ne l’empêchent pas d’affirmer son corps sous le panier, de montrer à quel point son jeu est bien éduqué, à quel point il fait la différence à ce niveau.
Promesse tenue
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Ce n’est pas facile de bien jouer quand on a les yeux de tout le monde sur soi. Banchero a commencé le match avec le prix du joueur de l’année de l’ACC sans avoir joué un seul match de pré-saison, avec le label All American collé sur lui. Le bleu promis a confirmé qu’il ne ressentait pas la pression, qu’il avait un bagage technique complet et qu’il était un joueur complet, l’universalité qui l’a longtemps mis sur le radar des observateurs de la NBA. « Nous sommes jeunes, mais beaucoup de mes joueurs ont grandi dans ce jeu », a déclaré l’entraîneur K, 74 ans, à propos de son duc. Un discours qui s’applique également à Banchero : c’était son premier match au collège (le deuxième à 1h du matin dans la soirée italienne entre vendredi et samedi contre Army), mais il a répondu aux attentes. Il est démontré qu’il peut être la star de cette saison de la NCAA, mais aussi de la prochaine Draft. Et de l’équipe nationale, qui l’attend à bras ouverts pour construire l’avenir.
Les statistiques de Banchero
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22 points (7/8 sur deux, 0/3 sur trois, 8/9 lancers francs), 7 rebonds, 2 interceptions et 1 défaite en 31′.