Whiteside avec 7 blocs envoie Steph Curry et ses compagnons en chute libre
Vous ne pouvez pas passer. Steph Curry essaie dans tous les sens, avec des plats très hauts et des angles impossibles. Pourtant contre le mur qu’Utah a dressé sous le panier grâce à ses tours, Hassan Whiteside et Udoka Azubuike, il n’y avait pas moyen de passer. A Salt Lake City se termine la série en or des Warriors, qui après 9 victoires consécutives s’écrasent 111-85 contre le mur de l’Utah. Les Jazz ont réalisé un chef-d’œuvre, essentiellement défensif puisque, malgré l’absence de Rudy Gobert (« Je reviens dans quelques jours », assure le Français), ils ont maintenu l’attaque crépitante des Warriors à 35,9 % au tir. Et ils se remettent à danser : celui avec Golden State est la quatrième victoire d’affilée, qui annule définitivement le mois de janvier noir avec 12 défaites en 16 matchs et relance le Jazz pour les hautes circonscriptions de la Conférence Ouest.
Arrêter
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Hassan Whiteside est le secret du succès d’Utah (34 victoires-21 défaites jusqu’à présent). Quand il est sur le terrain, Golden State ne passe tout simplement pas. Le centre réserve du Jazz s’en assure personnellement, avec 7 contres et 17 rebonds. Même Udoka Azubuike y parvient, normalement troisième centre mais depuis 7 matchs remplacement de Gobert dans le quintette. Golden State n’a pas de solutions, se limite à 20 points dans la surface (tirant avec 43,5%, alors que le Jazz clôture avec 48 points avec 68,6%) et perd le rythme.
Utah s’est construit quatrième à l’Ouest cette année sur l’efficacité de son attaque, mais cette défense a été applaudie. En attaque, cependant, l’équipe de Snyder n’a rien fait de spécial, clôturant avec 46,1% du terrain et avec 6 joueurs à deux chiffres. Le plus productif a été Bojan Bogdanovic, 23 points. Donovan Mitchell, l’homme du tournant pour le Jazz (les 4 victoires d’affilée sont toutes survenues après son retour d’arrêt pour commotion cérébrale), a terminé avec 14 points, 10 rebonds et 8 passes. Les 44 points du banc ont été fondamentaux, remportant le défi avec les réserves des Warriors.
Pour salut
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Golden State (41-14) n’a jamais compris comment surmonter le mur de l’Utah. Peut-être que cela aurait servi un match parfait de Steph Curry, qui s’est plutôt arrêté à 16 points avec 5/13 au tir. Peut-être aurait-il fallu quelques inventions de Klay Thompson, ce que Steve Kerr a laissé de côté puisque Salt Lake City pour les Warriors est le premier des deux matchs en 24 heures et le Splash Brother, bien qu’il fasse d’énormes progrès après deux ans d’arrêt. , n’a pas encore le feu vert pour un effort similaire.
Les Warriors ont marqué 31 points au premier quart et 54 dans les trois suivants, terminant avec seulement 28 tirs au but dont 16 sur trois. Personne n’est épargné de l’essai médiocre, ni Jordan Poole avec ses 18 points ni le rookie Jonathan Kuminga. Un mauvais match, un de ceux qui se produisent durant la saison, mais dont il faut chercher une précieuse leçon au cas où le croisement avec le Jazz réapparaîtrait en playoffs.
Le match
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Le 13-0 initial de Golden State est une sorte de fenêtre sur une réalité alternative, à l’image du premier quart-temps où les Warriors terminent 31-30 devant, tirant avec 52,6% du terrain. Whiteside commence à dresser le mur et la défense Jazz prend le relais. L’attaque de Snyder n’a pas charmé et Utah menait 55-49 à la mi-temps, malgré les 18 points de Golden State avec 7/24 au tir. Curry signe les Warriors 8-0 en début de deuxième mi-temps, mais Utah change de peau après un temps mort : dans les 9′ qui restent au troisième quart-temps, il submerge les invités 24-8 et prend définitivement le contrôle du match, étalant jusqu’à +30 en quatrième période.
Utah: Bogdanovic 23 (4/9 sur deux, 3/7 sur trois, 6/6 lancers francs), Mitchell 14, Conley 13, Clarkson 13. Rebonds : Whiteside 17. Aides : Mitchell 8.
État d’or : Poole 18 (2/6, 3/8, 5/5 tl), Curry 16, Wiggins 13. Rebonds : Looney 7, Curry 7. Passes décisives : Wiggins 4.