Milwaukee, en recul de 13 en milieu de quatrième période, met les Celtics KO grâce à 36 points du Grec
Les Milwaukee Bucks s’offrent un retour de Noël inoubliable. Ils ont battu Boston 117-113 en se remettant de -19, de -13 au dernier quart. Avancer pour la première fois à 30 secondes de la fin, chirurgical et féroce. Le héros, pour changer, est Giannis Antetokounmpo. Le Grec, dans le doute jusqu’au dernier moment, revient après 5 matchs absents, passés dans le protocole Covid, de manière tonitruante : 36 points, 12 rebonds et 5 passes décisives, imparables dans le dernier quart-temps. Les Bucks (22-13) ont une fiche de 14-2 avec lui, Middleton et Holiday sur le terrain. Quelques problèmes de trop sont survenus uniquement parce que jusqu’à présent, ils n’ont pas pu jouer ensemble en continu.
fierté boston
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Les Celtics (16-17) sont meilleurs que leur bilan ne l’indique. Ils avaient déjà battu les Bucks deux fois cette saison, le brelan semblait être une affaire conclue. Et à la place… au plus beau Tatum et Brown se sont coincés, et Giannis a percé le mur défensif de Williams. Pourtant, la performance était bonne, avec Brown exceptionnel en début de match, Smart superbe en troisième période, Williams physiquement, l’équipe toujours intense. Et avec un très bon Pritchard sur le banc. La rotation de seulement 8 hommes (9 étaient dans le protocole Covid, dont Richardson et Schröder), et avec seulement 12 disponibles pour Coach Udoka, a coûté cher à la longue en termes d’énergie dépensée.
le match
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Allen et Cousins débutent en quintette pour les Bucks, Langford pour les C’s. Immédiatement 17-5 Boston au départ grâce à un Brown inspiré (5/5 au départ), avec Boogie esquivant chaque attaque des Celtics. Gênant. Le premier changement de champion est DiVincenzo, qui fait ses débuts saisonniers, après une blessure subie au premier tour des derniers playoffs, salué par l’ovation de son public. Avec 1’33 » à jouer dans le premier quart-temps, Brown rentre tôt dans les vestiaires touché par Tatum : dent cassée. 35-22 après 12′ de jeu. Boston tire à 60% sur Brown avec 14 points. Boston aussi +19, et Brown revient, les Bucks vont en zone défensive pour sauver (leur) Noël. Portis ramène enfin du banc la méchanceté qui manque aux gars de Coach Bud, trop molle. Mais le super Pritchard du banc est un renfort précieux pour les verts, devant 62-47 à la pause malgré le triplé sur la sirène de Hill. Boston plus intense, Brown fabuleux des deux côtés du terrain, avec 19 points.
le retour
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Antetokoumpo hausse le ton au 3e quart-temps, imparable, Smart maintient les Celtics à flot en marquant 12 points dans le partiel. Milwaukee reprend confiance dans le tournage : Middleton le ramène -1, Portis montre des niveaux de testostérone issus de visions interdites aux mineurs. Cependant, Boston résiste à la tempête et après 36′ est devant 94-90 malgré le fait que Brown ait cessé de marquer. Le protagoniste auquel on ne s’attend pas, Jabari Parker, entre autres ex, pour quelqu’un d’ancien joueur, certainement ex Bucks, change le score d’un match dans lequel l’inertie semblait être revenue au bout des doigts des hôtes. L’ailier de Duke marque deux trois points d’affilée, puis perfectionne un jeu à trois points à l’ancienne. +13 Celtics au 4e quart, mais ce n’est pas tout. 9-0 par Bucks partiel avec un « jerk » de Giannis pour forcer le sprint final. Giannis a fait match nul avec 1’29 » à jouer : 111 tous. Avec 30 ”à jouer, vient ensuite le triple de Matthews pour le premier avantage Bucks de la course. Retentissant. Boston bute sur la plus belle : d’abord Tatum perd le ballon, puis Brown rate la place. Middleton de la ligne est impitoyable. Noël inoubliable à la maison des Bucks.
Milwaukee : Antetokounmpo 36 (13/21, 0/2, 10/15 tl), Middleton 17, Holiday 17. Rebonds : Antetokounmpo 12. Passe décisive : Middleton 7.
Boston : Brown 25, Tatum 25, Smart 19. Rebonds : Williams 14. Aides : Smart 7.