Max Verstappen se trouve dans une avalanche de controverses entièrement de sa propre initiative.
Le pilote néerlandais, sans égal au volant de sa Red Bull conquérante ces trois dernières années, se retrouve pris dans l’œil du cyclone. Et tout cela à cause de quelques mots qui, sans aucun doute, ont dépassé les limites.
La querelle sur ce qui peut et ne peut pas être dit entre le pilote et les chefs d’équipe est devenue plus sérieuse après que le joueur de 26 ans a juré lors d’une conférence de presse.
Nous sommes maintenant au point avant le Grand Prix des États-Unis où il y a une impasse, une impasse qui menace d’éclipser l’ensemble de l’événement. À certains égards, c’est une question épineuse.
Si l’on veut rapprocher le public payant de l’action en ouvrant les ondes à ce qui se dit entre le pilote et son équipe, est-il raisonnable d’attendre qu’ils conversent sans jurer ?
Il s’adresse aux pilotes de haut niveau, travaillant avec les cerveaux les plus brillants, et l’objectif est d’envoyer des voitures en compétition sur un circuit dans les meilleurs délais. Ce n’est pas un terrain de jeu.
Il s’agit d’un concours pour adultes avec de gros gains en jeu, en termes de réputation, de développement de la marque et de toutes les retombées associées pour les fabricants.
Pour ceux qui sont assis dans le cockpit, c’est un environnement masculin Alpha. C’est. Il ne sert à rien de prétendre le contraire.
Dans ces conditions, le public payant peut-il s’attendre à ce que les conducteurs n’insultent pas ou ne prononcent pas de mots déplacés dans le feu de l’action ?
Chaque adulte titulaire d’un permis de conduire, je peux le garantir, a prononcé quelques mots choisis après avoir été du mauvais côté de quelqu’un qui changeait de voie sans lui faire signe ni le couper.
Les pilotes de F1, qui évoluent dans les conditions stimulantes qu’ils connaissent, devraient-ils être différents ?
Je vais être honnête ici. Je suis en fait surpris de voir comment Verstappen, Lando Norris, George Russell et les autres parviennent à se retenir.
C’est peut-être parce que c’est de l’air gaspillé. Cela n’ajoute rien. Quand les fractions de seconde comptent, pourquoi allonger inutilement le message avec des jurons ?
Voici une solution potentielle. Les diffuseurs peuvent-ils contrôler – et peut-être retarder – les conversations diffusées entre les pilotes et leurs équipes ?
Quant aux conférences de presse, c’est une autre affaire. Il n’y a aucun besoin urgent de jurer.
Maintenant, Verstappen est un homme adulte. Pas un enfant. Il n’est pas nécessaire de l’envoyer à l’étape coquine.
Il faut juste lui rappeler ses responsabilités et qu’il est un modèle. Son vocabulaire – même en anglais – est largement suffisant pour s’en sortir sans jurer.
La F1 veut être accessible à tous. Cela ne peut pas être le cas si les conducteurs s’agitent partout.
Il est temps pour la FIA de montrer ce que vous pourriez appeler – une approche douce – et de ramener l’un de ses principaux atouts dans le giron.
Cette montagne de controverses doit redevenir une taupinière.
Il suffit d’une bonne dose de sensibilité, d’une approche douce et de quelques ajustements réglementaires.
Verstappen n’a pas besoin d’être mis à sécher. Mais il doit également apprécier sa position dans le sport et tout ce qui va avec. Il nuit en fait à sa propre valeur marchande.