L’ancien assistant des Bucks est l’héritier de Vogel’s. GM Pelinka promet un engagement maximal, mais il ne sera pas facile de constituer une équipe compétitive : nous essaierons de placer la contre-attaque de Westbrook
Maintenant c’est officiel. Les Lakers de Los Angeles ont un nouveau manager : Darvin Ham. L’ancien adjoint des Milwaukee Bucks, âgé de 48 ans, remplace Frank Vogel, entraîneur champion NBA avec les Lakers il y a tout juste deux saisons. Ham est le 28e manager de l’histoire de la franchise, le 24e de l’ère Los Angeles des Lakers. C’est une recrue en tant qu’entraîneur-chef, en tant qu’adjoint, en plus d’avoir remporté le titre il y a un an dans le Wisconsin, il était avec les Lakers depuis deux saisons, depuis 2011.
LES MOTS
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Ham a évidemment reçu l’investiture de LeBron : il était en concurrence avec Stotts et Atkinson, les autres candidats qui ont pris la place. Mais la formalité de son introduction est le rôle, formellement et officiellement, de Rob Pelinka, le directeur général des Californiens : « Nos joueurs et nos fans vont immédiatement s’identifier à l’approche de Darvin : pas de bêtises et un travail acharné. Nous pensons que cela se traduira par de la ténacité et de la compétitivité sur le terrain ». Ham était un joueur : de 1996 à 2005 en NBA, il a porté les maillots de Detroit, Atlanta, Milwaukee, Washington, Indiana et Denver. Dans un rôle de soutien, il a remporté le titre avec les Pistons en 2004.
LAKERS EN PERSPECTIVE
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La saison dernière, tout s’est mal passé. Blessures, mauvaise chimie d’équipe, résultats désastreux. Pas de playoffs, même. Même pas de play-ins. Los Angeles redémarre avec LeBron et Davis comme linteaux de franchise. L’avenir de Westbrook, en revanche, reste à écrire : il ne s’était jamais lié avec Vogel, ce n’est un secret pour personne. Qui sait que Ham ne pourra pas le relancer. Mais les spéculations sur d’éventuels échanges vont se poursuivre, c’est inévitable. Le contrat de Russ expire, avec une option de joueur qu’il peut exercer. Il vaut plus de 47 millions de dollars. S’ils sont confirmés, les salaires des Big 3 jaune et violet s’élèveront cumulés à 130 millions. Le seuil fiscal est de 149 millions. Bref, sans choix au repêchage 2022 et avec au moins 7 places dans le staff à définir Pelinka et Klutch, l’agence de Rich Paul qui a plus en James que le plus gros client, voire une sorte de grand marionnettiste en coulisses, devra faire des miracles. On recherchera des articulations utiles à la cause en tant que fonctionnalité, plus encore qu’en valeur absolue. Les défenseurs et les tireurs, tout d’abord. Peut-être prêt à jouer dans la ville des anges pour le marketing, l’image et la confiance dans les ambitions de LeBron. Il faudra surtout qu’ils acceptent de le faire au prix final. Maintenant, au moins, ils savent qui sera sur le banc à Los Angeles. Le jambon apporte de la fraîcheur et surtout de l’enthousiasme. Il y avait un putain de besoin.