Le circuit urbain de Marina Bay accueille la seizième manche du Championnat du Monde. Voici ses secrets : douze sections de freinage, dont trois particulièrement critiques, avec des décélérations très brusques. Les virages 16 à 19 ont disparu, remplacés par une ligne droite
Là F1 s’arrête dans Asie. Singapour c’est le premier de deux voyages vers l’Est. Baie de Marina c’est un circuit techniquement exigeant, historiquement plein de rebondissements. Et, à partir de cette année, encore plus vite. En effet, les organisateurs ont redessiné le tronçon entre les virages 16 et 19. Une ligne droite a été insérée ici pour faciliter les tentatives de dépassement. La longueur totale du circuit a également été réduite, passant de 5 063 à 4 940 mètres. En conséquence, le temps au tour devrait être réduit d’au moins 12 secondes. Le nombre de tours à parcourir augmente, passant de 61 à 62 tours, mais la conclusion anticipée de la course est moins probable en raison du temps maximum atteint.
les freins
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Le Marina Bay Street Circuit est une piste très exigeante pour les systèmes de freinage des voitures de F1. Douze virages à affronter, dont cinq particulièrement exigeants. Il en résulte un détail significatif qui ressort des données Brembo : les freins sont utilisés pendant près de 23 secondes et demie sur un tour. C’est-à-dire que 21 % du temps passé à conduire est consacré à l’arrêt de la voiture. C’est également pour cette raison que Singapour est une piste très physique pour les pilotes du Circus.
les courbes
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Trois sections de freinage ont été considérées comme particulièrement critiques. À l’entrée du premier virage, celui qui est devenu tristement connu des fans de Ferrari pour l’accident qui a impliqué les Reds de Sebastian Vettel et Kimi Raikkonen avec la Red Bull de Max Verstappen en 2017, la vitesse est passée de 304 à 139 km/h en 1,68 secondes. La distance de freinage est de 90 mètres, tout en faisant face à une décélération de 4,7 g. La charge maximale sur la pédale est de 145 kg. Puis c’est le virage 7 : il décélère de 299 à 112 km/h en 98 mètres, avec un temps d’arrêt de 1,93 seconde. Même à ce stade, les pilotes font face à une décélération maximale de 4,7 g. La charge placée sur la pédale va jusqu’à 143 kg. Le freinage le plus exigeant est celui du virage 14 : les monoplaces passent de 289 à 90 km/h en 2,28 secondes, sur seulement 96 mètres. À ce stade, les conducteurs sont confrontés à une décélération de 4,8 g, exerçant une charge de 153 kg sur la pédale de frein.