Mis à part le plafond budgétaire, les critiques visent la gestion au Japon (avec la grue en piste) et les oublis et retards tels que la fermeture derrière la GP Safety Car à Monza. Les nouveaux commissaires, disent-ils en demi-teinte, font déjà regretter Michael Masi, torpillé après Abu Dhabi
L’enquête financière qui a acculé Red Bull n’est pas le seul sujet brûlant pour la F1. La polémique qui a émergé après la course de dimanche à Suzuka rend l’ambiance encore plus houleuse. La FIA a tenté de minimiser l’épisode de la grue entrant en piste pour tracter la voiture accidentée de Carlos Sainz, alors que l’AlphaTauri de Pierre Gasly passait à ce moment-là. Selon les commissaires, la présence de la voiture de sécurité, qui obligeait chacun à maintenir une vitesse de sécurité, était suffisante pour permettre l’intervention du véhicule de secours, d’autant que le drapeau rouge s’était également déclenché. Alors que le pilote français roulait trop vite et était de fait sanctionné d’une lourde pénalité. Mais les justifications de la FIA n’ont pas convaincu Alex Wurz, président de la Drivers’ Association, et les équipes non plus.