Le livre de MJ par l’ailier des Bulls et des Dauphins de MJ, sorti le 9 novembre, est un lourd réquisitoire contre le meilleur joueur de tous les temps : « Chicago a beaucoup gagné malgré lui. » Jordan est décrit comme étant bien-pensant et insensible, mais Scottie tire à zéro sur tout le monde. A commencer par Phil Jackson…
Pippen contre la Jordanie. Contre tout le monde, pour la vérité. Cependant, il fait sensation lorsqu’il met son ancien coéquipier légendaire des jours de gloire de Chicago dans son viseur. Le livre de Scottie, l’ancien ailier des Bulls, protagoniste de la NBA pendant 18 saisons, désormais au Hall of Fame, est une « bombe » pour l’explosivité du contenu. Dans Non gardé, à sortir le 9 novembre, Pippen tire à zéro sur Michael Jordan, pour beaucoup le meilleur joueur de tous les temps, dont sur le court dans les années 90 était le Robin de Batman, pour utiliser une comparaison cinématographique.
L’attaque
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« Comment ose-t-il me traiter, moi et nos coéquipiers à l’époque dans The Last Dance, le documentaire produit par ESPN, après tout ce que nous avons fait pour lui et sa précieuse marque? » Et encore : « The Last Dance le glorifie et ne nous valorise pas. Dites-moi à quel point j’aurais été égoïste de reporter une opération et de demander un échange ? Au contraire, être égoïste, c’est se retirer au tout début du rallye quand il est trop tard pour que la franchise se réorganise sur le marché ». Pippen ajoute à la dose de critiques féroces : « Regarder comment il traitait (mal) ses collègues en vidéo me fait frissonner, aujourd’hui comme hier. Il m’a appelé « le meilleur coéquipier de tous les temps ». Ça ne pouvait pas être plus hautain que ça. Depuis combien de temps suis-je naïve pour s’attendre à quelque chose de différent… ». Hypocrite et insensible. C’est le portrait de Jordan, selon Pippen. Mais le coup final est le suivant : « Lui et moi ne sommes pas et n’avons jamais été proches (amis) », écrit le furieux Scottie. Et dire que lui et Jordan ont triomphé 6 fois ensemble. Ils ont joué côte à côte de 1987 à 1993 puis de 1995 à 1998, les visages de la dynastie des Bulls. Et pourtant, il y avait beaucoup de poussière cachée sous le lit de cette équipe.
Poisons
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Mais il y en a pour tout le monde. Pippen ne fait aucun prisonnier. Le papier chante. Un dunk sur la tête de Charles Barkley : « Il n’était pas assez ‘dévoué’ pour remporter un titre », a démenti le discours trash d’Isiah Thomas : « Joueur sale et aux commentaires déplacés ». Surtout, les propos sur Coach Jackson, à la limite du grotesque, font sensation. Pippen à la radio, dans une interview accordée à Dan Patrick cette année, avait définitivement raciste Zen Coach pour avoir dessiné un stratagème pour Toni Kukoc et non pour lui lors de la finale d’un match, en 1994. Dans le livre Pippen ne revient pas au thème, mais dit que Jackson « l’a abandonné, au moment de vérité ».
J’accuse aux USA
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Mais « l’essentiel » du livre est l’accusation de Jordan. Détaillé et impitoyable. A Émile Zola. Voici d’autres extraits, racontés par New York Times: « Nous avons gagné six anneaux malgré qu’il s’en prenne à ses coéquipiers. Non, je me fiche que le contenu du livre nous aliène définitivement. Et pour ne rien arranger, pour The Last Dance, qu’il a présenté comme son histoire, pas celui de ces Bulls, il a reçu 10 millions de dollars, pas même un cent d’entre nous. Il était tellement inquiet que les fans de cette génération considèrent LeBron comme le plus grand jamais comparé à lui qu’il a voulu montrer à tout le monde la rétrospective qui le mettait sous le meilleur jour « . Bonne lecture alors : préparez le pop-corn.