Dans une interview accordée à Sky Deutschland, le septuple champion du monde compare la Coupe du monde 2008 à celle de l’an dernier : « Ils ont en commun la douleur qu’ils laissent derrière eux. Mais dans l’un des deux, le résultat a été décidé puis vérifié sur la piste »
D’Interlagos à Yas Marina, du Brésil à Abu Dhabi. Le calendrier F1 2022 place différents lieux de mémoire devant Lewis Hamilton. Dans le pays sud-américain, l’épilogue de la Coupe du monde 2008 a souri in extremis au Britannique, qui a conquis le premier des sept titres de sa carrière. Dans le golfe Persique, en revanche, la plus grande douleur sportive, avec l’insulte reçue par Max Verstappen dans un dernier tour plein de polémiques pour les choix du désormais ex directeur de course Michael Masi. À l’exception de l’excitation de ces moments, cependant, Hamilton ne trouve aucune analogie et enfonce le coup.
différence
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La Coupe du monde 2008 est inévitablement liée à Timo Glock. Le pilote Toyota a été l’arbitre involontaire du championnat : ses difficultés dues à la pluie tombée dans le dernier tour ont ouvert les portes du paradis à Hamilton, cinquième et champion du monde face à Felipe Massa. Dans une interview pour Ciel Allemagne, dirigé par l’Allemand lui-même, explique Lewis : « Cette Coupe du monde n’a pas été manipulée. On ne peut pas en dire autant du titre de l’an dernier. » Ici la fente très dure : « Quelqu’un a décidé que le résultat devait être celui qui s’est produit sur la piste. Les deux titres ne se ressemblent que dans la douleur qu’ils causent une fois qu’ils sont perdus. Mais au moins en 2008, il n’a pas été manipulé ».
la mémoire
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La référence d’Hamilton revient inévitablement à Michael Masi et à la décision très contestée prise avant le dernier tour. En fait, le directeur de course de l’époque n’a ordonné qu’aux voitures doublées placées entre Lewis et Verstappen de se séparer sous la voiture de sécurité. Cela a permis au Néerlandais de se rapprocher du Britannique au redémarrage et, grâce à des pneus neufs, Max a réussi à dépasser son rival. Un an plus tard, la blessure dans l’âme d’Hamilton est toujours ouverte, destinée, peut-être, à ne jamais cicatriser.