Le trophée du GP de F1 de Monza n’est pas un prix anodin car Pirelli pour célébrer le centenaire a commandé une œuvre d’art moderne au jeune artiste Patrick Tuttofuoco qui a ainsi créé le trophée qui s’est retrouvé entre les mains de Max Verstappen, vainqueur du grand prix Brianza. Patrick a voulu condenser dans son travail les notions de vitesse, de tradition et d’histoire du circuit, le tout résumé en un seul concept et en une seule forme. De cette manière, un élément a été créé qui maintiendrait le tout, la forme se connecte et s’inspire d’une bande de Möbius (une surface géométrique non orientable qui représente deux faces qui, bien que se poursuivant, ne se rencontrent jamais). Le trophée vise à raconter la nature cyclique infinie du temps et comment ce cycle peut se répéter indéfiniment. Un art visuel qui veut repousser nos limites en les déplaçant plus loin, nous incitant à améliorer nos compétences. L’art visuel qui veut toucher la partie émotionnelle des gens pas seulement la partie du langage et qui est en équilibre entre ces deux concepts qui se veut simple et donc compréhensible mais avec un sens profond et complexe.