Derrière le triomphe de Charles Leclerc à Bahreïn et le doublé Ferrari lors de la première course de la nouvelle ère du Championnat du monde de F1, il y a le travail de centaines de personnes. Plus d’un millier d’employés travaillent rien qu’à Maranello dans la Gestione Sportiva, le lieu de naissance des monoplaces rouges, situé dans un nouveau bâtiment à l’intérieur de l’usine qui fabrique les plus belles supercars du monde. A la tête de la structure se trouve le team principal Mattia Binotto, en poste depuis début 2019, qui a pour fonction de diriger cette immense organisation au niveau managérial, relevant du PDG Benedetto Vigna et du président John Elkann. Il décide des rôles au sein de l’équipe, gère les pilotes et s’occupe de la politique sportive, intervenant dans les discussions au sommet avec la FIA. Il supervise également les choix techniques : une tâche stratégique puisque le plafond budgétaire existe et que les équipes doivent gérer leurs ressources financières pour rester compétitives tout au long du championnat. C’est Binotto qui défend les intérêts de Ferrari sur l’échiquier politique de la Formule 1.
Ferrari, c’est comme ça que marche une équipe de 1000 hommes
