Même sans Ayton (cheville) Phoenix glisse le cinquième succès d’affilée. Le Slovène ferme avec 28 points et une frayeur pour un coup au cou
Les Phoenix Suns s’affirment comme la meilleure équipe NBA. Ils gagnent pour la cinquième fois consécutive, toujours à l’extérieur, remportant Dallas 109-101 avec un dernier quart-temps de 35-19. Une épreuve de force. Et dire que les Mavericks revenaient de 10 victoires sur les 11 dernières sorties, bref, en santé et en confiance. Et Doncic est venu de 41 points marqués contre Toronto, son plus haut de la saison. Pourtant, les finalistes de la saison dernière ont anéanti les Texans même sans Ayton, le centre de départ, stoppé par une entorse à la cheville droite, et tirant avec seulement 22% à partir de 3 points. Entre autres choses, l’équipe de Coach Williams s’affirme comme la bête noire de Dallas, battue pour la neuvième fois de suite.
Les suspects habituels
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Chis Paul et Devin Booker. Devin Booker et Chris Paul. Les pilotes des Suns (35-9) sont toujours eux. Comme s’ils étaient des cyclistes engagés dans la montée, ils se relaient à l’avant, un « train » pour chacun, lorsqu’il s’agit de donner le rythme, peut-être de forcer le rythme. Le gardien de l’Université du Kentucky termine avec 28 points, le meneur de jeu de Wake Forest avec 20 points, 11 rebonds, aucun revirement. Il marque surtout 10 points dans le dernier quart-temps, quand Phoenix passe la vitesse supérieure. Dont le triplé à 104-99 avec 25 » à jouer qui claque la porte aux ambitions de retour de la franchise de Mark Cuban. Phoenix à l’extérieur c’est 18 gagnés et 4 perdus, maintenant : impressionnant !
Luka est inachevé
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Doncic termine avec 28 points et une frayeur. Après avoir marqué 24 dans les 36 premières’ de la partie, une chute catastrophique en fin de troisième quart-temps affecte la fin du match. Il a mal au cou : « Je vais faire des massages et me débarrasser de la maladie dans quelques jours. Cela ne devrait pas ressembler à une excuse », commentait le Slovène en fin de course. Mais les faits montrent qu’il ne marque que quelques paniers après l’épisode, dans le dernier quart-temps. Son tableau d’affichage affiche également 8 rebonds et autant de passes décisives, mais aussi 8 revirements. Les 19 au total s’avèrent décisifs pour les Texans, face aux 7 adversaires. Pour les Mavs à deux chiffres de points également pour Porzingis, du double double, – Dallas dominé par le rebond -, Brunson et Hardaway. Les Mavericks (26-20) sont sixièmes à l’Ouest : la suite de la saison doit les aider à comprendre si le Letton est le bon latéral pour Luka, à l’avenir. Et bien sûr le Play-in est à éviter : les menaces par derrière sont Nuggets et Lakers, Jokic et LeBron. Et de toute façon, Utah devant n’est pas très loin, et dans un moment difficile.
Les mots
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Jason Kidd, dans sa première année en tant que manager des Mavs, avec qui il a remporté une bague en tant que joueur, rend hommage au vétéran champion qui joue le rôle qui était le sien d’une manière inestimable, même à 36 ans : « Paul sait quand lui forcer la main. Il l’a prouvé une fois de plus dans le dernier quart-temps ». L’entraîneur Williams se réjouit: « Dallas était dans un grand moment, la battre est immense pour nous. » On a même vu un Biyombo décent du banc des Suns, avec McGee forcé dans le quintette par l’absence d’Ayton.. Le Centrafricain ressuscité a marqué au sprint avec la marque de fabrique, le dunk. Je veux dire, c’est vraiment bien pour les Suns de nos jours…
Dallas :Doncic 28 (7/14, 2/9, 8/11 tl), Brunson 19, Porzingis 18. Rebonds : Porzingis 11. Passe décisive : Doncic 8.
Phénix:Booker 28 (10/17, 1/8, 5/5 tl), Paul 20, Crowder 13. Rebonds : Bridges 8. Passes décisives : Paul 11.