Le pilote Mercedes après l’absence du gala de fin d’année de la FIA envoie un nouveau signal de rejet au monde de la F1, cessant de le suivre sur les réseaux sociaux
Fermez, débranchez, déconnectez de tout ce qui peut vous rappeler une finale empoisonnée du championnat du monde de F1. Lewis Hamilton semble avoir choisi de suivre cette voie jusqu’au bout, en arrêtant de suivre sur son profil Instagram le compte de Formule 1. Un autre signe de la volonté du septuple champion du monde de dresser une barrière avec son monde pour tenter de réinitialiser les idées après un épilogue de saison riche en polémiques et discussions.
finale amère
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Lewis Hamilton, battu dans le dernier tour du GP d’Abou Dhabi par Max Verstappen, qui a remporté son premier titre mondial après une décision controversée sur la gestion de la voiture de sécurité, très contestée par Mercedes, a félicité son rival, mais n’a pas assisté à la FIA gala de fin d’année. Par protocole, sa présence aurait été obligatoire, mais ni lui ni Toto Wolff n’étaient présents, en nette polémique avec le travail du directeur de course du GP d’Abu Dhabi, Michael Masi, lors de la course finale.
« lewis a volé »
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Mercedes, qui immédiatement après l’arrivée a présenté un double recours aux commissaires de course, rejeté, contre les modalités du redémarrage du régime de la voiture de sécurité, a alors décidé de ne pas faire appel devant la Cour FIA. Toto Wolff a cependant parlé clairement d’un « Hamilton dépouillé du titre », ajoutant que « Michael Masi est incompatible avec son rôle et que ce n’est pas à la Mercedes de gagner devant un tribunal ».
Monsieur, mais reculé
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Pourtant, la tempête ne semble pas s’apaiser : si Hamilton a eu l’honneur de se voir décerner le titre de ‘Monsieur’ par le Prince Charles lors d’une somptueuse cérémonie, il a néanmoins reçu un tiraillement des oreilles du nouveau président de la FIA, Mohammed ben Sulayem, pour ne pas avoir assisté, comme l’exigeait, au gala de fin d’année qui récompense les trois premiers du classement (« Règles violées, pas de pardon », a déclaré le successeur de Jean Todt). Derrière la décision d’Hamilton, il y a le refus du protocole, la désapprobation des décisions prises par la direction de course et un fort sentiment de découragement et d’injustice pour ce qu’il a subi. Le détachement du réseau social F1 marque une autre étape délicate de sa déception : c’est peut-être un simple geste de refus, mais cela pourrait être le prologue de décisions plus lourdes. Étant donné que Hamilton semble avoir demandé à Mercedes quelques jours pour réfléchir à son avenir, même la « déconnexion » d’un compte social peut apparaître comme un mauvais signe.