Beau duel de stratégies entre le Néerlandais Red Bull qui frappe le premier arrêt au stand puis gère le pneu au retour de l’Anglais qui ferme collé. Max prolonge la Coupe du monde à +12
Un Max Verstappen pratiquement parfait, un Lewis Hamilton non moins brillant mais cette fois peut-être trahi par une hésitation de son mur, qui l’a plutôt souvent mené à de belles victoires. Le GP des États-Unis s’est décidé dans les stands et le Néerlandais et Red Bull peuvent dire qu’ils ont été les meilleurs. Une victoire qui pèse une tonne car elle permet à Verstappen de s’allonger à +12 en Championnat du Monde avec 5 courses à disputer. Ce n’est pas grand-chose, mais dans cette phase du championnat chaque petite pause peut être décisive et Max a réussi, donnant encore plus de confiance à son équipe qui a désormais deux courses devant où elle est traditionnellement forte, le Mexique et le Brésil. Sur le podium l’autre Red Bull de Perez devant la Ferrari de Charles Leclerc, qui a précédé la McLaren de Daniel Ricciardo. Sixième Valtteri Bottas, septième Carlos Sainz, huitième Lando Norris, pointe Yuki Tsunoda et Sebastian Vettel, 11e Antonio Giovinazzi.
Le départ
–
Au départ il y a eu un très bon départ de Hamilton qui a brûlé Verstappen tout en gardant le pied dans la courbe 1. Le Néerlandais a tenté une fermeture désespérée, mais n’a pu s’empêcher de laisser la place à Lewis qui a bien fermé le virage à gauche et s’est fait prendre la tête. Perez couvrait Verstappen et Leclerc s’installait en quatrième position devant la McLaren de Ricciardo, auteur d’un beau dépassement contre Sainz. Septième Norris sur Tsunoda et Gasly, tandis qu’à l’arrière Latifi a éperonné Stroll dans le virage 1. En 5 tours les deux leaders du championnat sont partis, coupant 3 »5 à Perez et 11 » à Leclerc. Bottas, en dixième position au 6e tour, se retrouve à 24 secondes du duo de tête. Au 7ème tour, le premier à s’arrêter pour un changement de pneus était Alonso avec l’Alpine, suivi de Tsunoda 10ème.
Le premier arrêt au stand
–
Étonnamment 10e Verstappen a anticipé la pause en montant les blancs et en revenant cinquième. Et dès qu’il est revenu sur la piste, il a contourné la McLaren de Ricciardo, qui est ensuite retournée aux stands pour changer de pneus avec Sainz. Au 13e arrêt pour Perez, qui a récupéré les moyennes. Et au bout du même tour, Hamilton revient. Mais l’arrêt au stand Mercedes s’est avéré tardif puisque Lewis est revenu sur la piste 6″ derrière Verstappen, qui a réussi le plus classique des contre-dépouilles. Et là, on peut dire que Mercedes a probablement un peu dormi, attendant trop longtemps pour marquer Max, qui s’est retrouvé en piste avec des pneus durs beaucoup plus vite, tandis que Lewis perdait inexorablement du terrain et l’avantage de la première position.
Situation inversée
–
C’était le moment décisif de la course, car la situation stratégique était complètement inversée. À ce moment-là, c’était Red Bull qui avait le ballon en main. Hamilton a tenté de réduire l’écart et est passé à 3″, mais Verstappen a anticipé le match et s’est arrêté au 29e tour pour le deuxième arrêt, suivi au tour suivant par son coéquipier Perez. Hamilton est évidemment resté sur la bonne voie dans l’espoir de faire durer ses pneus le plus longtemps possible. Il l’a fait jusqu’au 37e tour, pour jouer les 18 derniers tours à pleine vitesse contre les pneus moins frais de son rival.
La grande finale
–
Un duel de stratégie, de tours rapides, de gestion des pneumatiques. Mais l’idée du mur Mercedes s’est avérée correcte car Hamilton a rapidement réduit l’écart de 9 secondes à 4 »4 au tour 44, avec encore 12 tours à faire. Au tour 49, Hamilton est passé à 2 « 1 et au tour 52 à 1″ 7. Attaque imminente ? Certainement mille émotions. Mais la réponse de Verstappen est venue : le Néerlandais avait encore du caoutchouc pour réussir à maintenir Hamilton à 1 »3, ce qu’il a fallu pour remporter 25 points. Ce qui peut signifier beaucoup.
Ordre d’arrivée
–
Ordre d’arrivée du GP des États-Unis :
1. Verstappen (Red Bull)
2. Hamilton (Mercedes) à 1″3
3. Perez (Red Bull) à 42”2
4. Leclerc (Ferrari) à 52”2
5. Ricciardo (McLaren) à 1’16″8
6. Bottas (Mercedes) à 1’20″1
7. Sainz (Ferrari) à 1’23″5
8. Norris (McLaren) à 1’24″3
9. Tsunoda (AlphaTauri) à 1 tour
10. Vettel (Aston Martin) au 1 tour
11. Giovinazzi (Alfa Romeo) au 1 tour
12. Balade (Aston Martin) à 1 tour
13. Raikkonen (Alfa Romeo) au 1 tour
14. Russell (Williams) à 1 tour
15. Latifi (Williams) au 1 tour
16. Schumacher (Haas) à 2 tours
17. Mazepin (Haas) à 2 tours
18. Alonso (alpin) rit.
19. Ocon (alpin) rit.
20. Gasly (AlphaTauri) rit.
Voici les classements de la Coupe du monde :
1. Max Verstappen (OLA) 287,5 points
2. Lewis Hamilton (GB) 275,5
3. Valtteri Bottas (FIN) 185
4. Sergio Pérez (MES) 150
5. Lando Norris (GB) 149
6. Charles Leclerc (MON) 128
7. Carlos Sainz Jr (SPA) 122,5
8. Daniel Ricciardo (AUS) 105
9. Pierre Gasly (FRA) 74
10. Fernando Alonso (SPA) 58
11. Esteban Ocon (FRA) 46
12. Sebastian Vettel (ALLEMAGNE) 36
13. Lance Promenade (CAN) 26
14. Yuki Tsunoda (SIG) 20
15. George Russell (GB) 16
16. Nicolas Latifi (CAN) 7
17. Kimi Räikkönen (FIN) 6
18. Antonio Giovinazzi (ITA) 1
1. Mercedes 460,5 points
2. Red Bull-Honda 437.5
3. McLaren-Mercedes 254
4. Ferrari 250.5
5. Alpine-Renault 104
6. Alpha Tauri-Honda 94
7. Aston Martin-Mercedes 62
8. Williams-Mercedes 23
9. Alfa Romeo Racing-Ferrari 7
10. Haas-Ferrari 0