A la veille du GP de France, douzième manche du calendrier de la Formule 1, il y a de l’optimisme dans les propos du Monégasque de la Scuderia Ferrari. « L’objectif est de gagner le championnat »
Après le succès en Autriche, Charles Leclerc vise un rôle de premier plan dans le GP de France, qui se déroulera sur le circuit Paul Ricard le week-end du 24 juillet. L’optimisme caractérise les propos du pilote monégasque de la Scuderia Ferrari lors de la traditionnelle conférence du jeudi, et concerne également le championnat du monde. « L’objectif est de gagner le championnat – a déclaré Leclerc -. Nous n’avons pas l’intention de perdre plus de points. L’écart de 38 points sur Max est significatif, mais il y a beaucoup de courses à venir : nous n’aurons plus à faire d’erreurs et si nous n’avons pas de problèmes de fiabilité nous pouvons certainement réduire l’écart sur Verstappen ».
leclerc optimiste pour le championnat du monde
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A la veille de l’épreuve transalpine, Leclerc explique : « J’ai beaucoup de confiance en mon équipe. Après deux années très dures, 2020 et 2021, nous sommes de retour pour concourir au plus haut niveau – a expliqué le joueur de 24 ans -. Lors des dernières courses, nous avons commis très peu d’erreurs. Dans le passé, je pense par exemple à Monte Carlo, nous avons eu quelques problèmes, mais cela est également arrivé aux autres équipes qui se battaient pour la victoire. On revient sous les projecteurs, c’est normal car on est là pour concourir pour le grand résultat ».
buts en france
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Dans la saison 2022, un « hub » essentiel aurait pu être la première place remportée en Autriche le 10 juillet. Le pilote de la Scuderia Ferrari ne le nie pas. « En Autriche, nous avons obtenu une victoire précieuse, surtout pour moi, après cinq courses compliquées – a déclaré Leclerc -. On a aussi gagné des points par rapport à Verstappen ». Quels sont les objectifs du GP de France ? « J’ai grandi près de ce circuit, dont je garde un merveilleux souvenir, avant même la Formule 1. Lors des deux dernières éditions en France, nous avons eu du mal, notamment pour la gestion des pneumatiques. Ce point sera un aspect sur lequel nous travaillerons en détail, dès la première séance d’essais libres ».
le futur : pistes et réglementations
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En attendant, les coureurs impliqués en conférence de presse jeudi ont commenté deux points d’actualité : le risque de perdre le GP de France ou celui de Belgique, à partir de 2023 (pour des raisons de renouvellement des contrats avec les circuits hôtes), et la gestion de « limites de piste », à plusieurs reprises au centre des débats. « Et si je devais choisir Spa ou Le Castellet ? Il m’est difficile de répondre. Je dirais Spa, pour la culture de la piste, que je préfère dans l’ensemble, mais ici en France j’ai beaucoup de souvenirs également liés à mes débuts en karting ». Quant aux limites de la piste, le Monégasque explique : « Je pense que garder le vibreur comme référence, comme on l’a fait l’an dernier, c’est mieux. Avec la ligne blanche, vu la hauteur de la voiture, c’est très difficile de comprendre quand on est à la limite ou quand on dépasse les cinq centimètres ».