L’Espagnol à la veille du GP numéro 150 signe le meilleur temps du GP britannique de F1 à Silverstone. Max retenu par un drapeau jaune, Charles tourne dans le tour décisif et est troisième
Carlos Sainz se souviendra un moment de cette journée des loups : à la veille de son 150e GP de F1 sur le circuit de Silverstone rendu perfide par la pluie qui a transformé chaque virage en piège, il décroche sa première pole en carrière, arrachant même un cri de joie. au directeur général Benedetto Vigna. L’Espagnol l’avait déjà touché il y a deux semaines à Montréal, mais il avait payé cher son entrée trop agressive dans le dernier virage. Cette fois, cependant, Carlos n’a pratiquement rien à redire et a eu le destin de son côté.
les raisons de sainz
–
En premier lieu parce que la pluie qui avait compliqué les plans du Cavallino à Monaco, ici à la place, il a joué contre les Red Bulls, qui lors des derniers essais libres avaient maintenu un rythme impressionnant qui avait semblé imparable pour les rouges. Mais l’Espagnol a eu le mérite sous la pluie de ne pas se tromper dans les derniers instants : « C’était difficile parce que la piste changeait tour après tour, c’était comme affronter une nouvelle aventure. C’était aussi difficile de mettre les pneus en température. . première pole devant ce public sur cette piste historique était passionnante ». Après les essais libres, Sainz a changé les réglages de la voiture et il espère que cela suffira pour aborder la course avec le même rythme affiché vendredi après-midi : « Si nous avons le même rythme, je peux le jouer. Même si Je sais que Max et Charles vont me mettre la pression. »
les autres
–
Le champion du monde, malgré ses erreurs, s’est arrêté à seulement 72 millièmes, accusant un drapeau jaune qui l’a obligé à lever le pied dans la phase médiane du circuit : la démonstration de la force de Red Bull est donnée par le fait qu’il était le meilleur en tous les secteurs de la piste et en début de Q3, bien qu’il ait perdu le contrôle de la voiture au club avant le lancement, il a réussi à engranger le meilleur temps. Leclerc, après avoir dû abandonner la pole pour remplacer le moteur au Canada, est ici plutôt retenu dans l’assaut final par une erreur. « J’ai perdu le contrôle de la voiture au virage 14 », clame le Monégasque. « Aider Carlos à gagner ? Je serais heureux mais évidemment je ne cache pas le fait que j’espère gagner aussi. Ce serait bien de ramener un doublé à la maison. » Le duo Ferrari devra également composer avec Sergio Perez qui a chassé in extremis Lewis Hamilton de la deuxième ligne qui aura Lando Norris à ses côtés. En quatrième position, Alonso, qui, comme à Montréal, a donné des cours de pilotage sur une piste glissante, et Russell qui n’a pas pu réitérer les bonnes performances de Q3 en finale. Le jour où Sainz ramène l’Espagne en pole après dix ans (Allemagne 2012), Nicholas Lafiti fête aussi, souvent sous les projecteurs pour ses accidents (celui d’Abu Dhabi a été décisif dans l’attribution de la Coupe du monde 2021) qui pour la première fois le temps ferme dans le top 10.