Los Angeles perd son as face au Covid juste avant le match, puis peine, revient et atteint même le +13, mais doit se rendre à La Nouvelle-Orléans, entraîné par son leader et les rebonds de Nance jr.
Le cœur infini des Clippers ne suffit pas, une nouvelle fois moqué par le destin avec l’absence de Paul George, inscrit au protocole Covid quelques heures avant le duo. À Los Angeles, les New Orleans Pelicans de l’entraîneur Willie Green ont triomphé 105-101, complétant le 2-0 en play-in, se qualifiant pour les huitièmes de finale de la Conférence Ouest et affronteront les Phoenix Suns au premier tour des séries éliminatoires. Un jeu splendide, un enchantement de hauts et de bas d’émotions. Los Angeles a tout donné, peut-être même un peu plus, mais Brandon Ingram et ses coéquipiers ont montré, pour le caractère et la qualité du basket, qu’ils méritaient cette opportunité.
Content de te revoir
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Les Pélicans reviennent ainsi en playoffs après 4 ans (élimination au 2e tour contre Golden State) et ils le font grâce à deux victoires personnelles, ces dernières marquées par des moments compliqués sur le plan technique et mental. L’équipe du coach Willie Green, fabuleuse sur le banc avec sa détermination irrésistible, avait très bien démarré, avec des exécutions offensives quasi parfaites et un Brandon Ingram formé en champion (30 points, 6 rebonds et 6 passes à la fin), dévastateur dès le milieu. -Portée. Elle a touché +16 dans le 2ème quart-temps mais ensuite elle s’est laissée étouffer par la défense des Clippers, souffrant également du petit ballon bravement exhibé par Tyronn Lue en 2ème mi-temps. Los Angeles s’est repris, il est même monté à +13 en début de 4e période, et c’est là qu’est ressorti le caractère des Pélicans, qui autrefois auraient hissé le drapeau blanc à la première vraie difficulté. Une possession à la fois, ils ont reconstruit leur confiance et transformé les difficultés en opportunités. D’où la domination au rebond offensif (17 au total), signé surtout par un monstrueux Larry Nance Jr. (14 points et 16 rebonds, dont 7 offensifs), et le tir à la queue dans le tir à trois points, déficient pour les deux équipes, avec le rookie Trey Murphy, ultra décisif avec son 4/6 de l’arc. Les Pélicans l’ont emporté avec lucidité et compacité, après un horrible 3e quart-temps qui semblait les avoir tués au basket. La course 10-0 dans les 5 dernières ‘est déjà de l’histoire ancienne. La Nouvelle-Orléans méritait les séries éliminatoires.
Clippers de tout cœur
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Et ces Clippers ? Perdre Paul George a été un coup dur à absorber mais l’équipe de Coach Lue a fait un travail exceptionnel en se donnant une chance de renverser cette inertie négative. Le public poussait, entraîné par la pression constante sur le ballon de Nicolas Batum (en mouvement) et de ses coéquipiers et par leur envie de défier chaque coup. Défense sous la peau, courage et imprudence en attaque. Marcus Morris et Reggie Jackson, 27 points chacun, ont fait de leur mieux pour donner de la profondeur à la moitié offensive mais au final il leur manquait la construction de bons coups et, peut-être même, un peu de brio physique. Difficile de critiquer ces gars-là, qui ont tenu à distance les conséquences de leurs adversités toute la saison et qui ont eux aussi obtenu 42 victoires. Dehors la tête haute, mais toujours dehors. Les Clippers sont maudits.
Le match
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La Nouvelle-Orléans commence la partie en beauté, motivée par l’enjeu et encore plus galvanisée par l’absence de Paul George. Patient, confiant et avec une lecture rationnelle. Ingram marque 16 points avec 8/9 au tir dans le seul 1er quart-temps et les Pélicans montent même à +16 en 1ère mi-temps (45-29). Los Angeles ne se désunit pas et raccourcit dans la dernière partie de la 2ème période, atteignant -10 (56-46) à la pause. Le jeu a complètement changé dans le 3e quart-temps, les Clippers dominant en défense. L’attaque en profite, inspirée par Jackson et Morris, et l’équipe du coach Lue parvient même à aller sur +13 : une remontée folle (38-18 en 3e). Los Angeles se présente dans les 12 dernières minutes avec une avance de 84-74. « Il faut se battre » crie l’entraîneur Willie Green lors d’un temps mort en début de 4ème période et New Orleans exécute : 14-1 à la mi-temps et égal à 88 à 7′ de la fin. Les Pélicans y croient jusqu’au bout et en finale ils trouvent les paniers, les arrêts défensifs et les jeux simples qui concrétisent le contre-retour.
Los Angeles: Morris 27 (9/20, 4/11 sur trois, 5/7 tl), Jackson 27, Powell 17. Rebonds : Batum 10. Passes décisives : Jackson 8.
La Nouvelle Orléans: Ingram 30 (14/21, 2/4 tl), McCollum 19, Murphy / Nance Jr. 14. Rebonds : Nance Jr. 16. Passe décisive : Ingram 6.