L’accident de dimanche au GP Historique avec la 312B de Lauda n’est que le dernier épisode d’une folle série de malchance qui a frappé Charles sur son circuit à domicile. Où il a fait deux poteaux et n’est jamais allé au fond. Dans moins de deux semaines le sort doit être exorcisé…
C’est juste une question de comprendre s’il y a une limite à « tous les malheurs du monde ». Car dans treize jours à Monte-Carlo les choses deviennent sérieuses et Charles Leclerc est curieux de savoir si ses dettes sont enfin payées. Pour être honnête, il ne sait même pas qu’il a jamais contracté ces dettes, il ne peut pas expliquer comment et pourquoi elles se sont produites sur ses épaules : pourtant, leur existence ne fait aucun doute. Et c’est aussi bien connu. Tout le monde parle de malédiction. Comme cela se fait dans le sport, c’est-à-dire avec un sourire et une légèreté qui permettent de goûter au charme d’événements décrits par une définition aussi terrifiante. Comme s’il s’agissait d’une sorcellerie, d’un sortilège, mais surtout d’une petite blague. La Malédiction de Bela Guttmann (Benfica), la Malédiction de l’Enfant (Boston Red Sox), la Malédiction de la Chèvre (Chicago Cubs), la Malédiction du Colonel Sanders (oui, celle du Kentucky Fried Chicken : afflige les Hanshin Tigers, en baseball japonais), la Malédiction de Caricola (oui, pour Nicola Caricola : elle a affligé l’équipe new-yorkaise de la MLS) : dans le sport il existe une littérature débordante et fantastique qui atteint son apogée avec l’histoire folle et fascinante de Mayo dans le football gaélique , une merveilleuse légende irlandaise.