Le directeur de l’équipe Mercedes a été choqué par le rétablissement de l’équipe de Maranello après les deux dernières saisons : « Avec cette unité de puissance, il peut rêver grand. Je sentais que les nouvelles règles allaient changer les hiérarchies… »
Ferrari arrive à Imola, la première manche européenne du Championnat du monde de F1 2022, avec le look de l’équipe dominante. Deux victoires en trois courses, première dans le championnat des constructeurs et en course avec Charles Leclerc dans celui des pilotes. Toto Wolff connaît bien ce sentiment d’invincibilité, qu’il éprouve chez Mercedes depuis huit ans. Le chef d’équipe de la formation allemande a admis dans une interview au journal espagnol COMME avoir été impressionné par la croissance soudaine de l’équipe de Maranello.
surprise
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Wolff, en effet, ne s’attendait pas à un renversement aussi net des valeurs sur le terrain en l’espace de quelques mois. La nouvelle F1-75, en revanche, met à mal les certitudes de la compétition : « Je ne peux que féliciter Ferrari. Nous constatons un grand pas en avant par rapport à la saison dernière. Avant, ils avaient environ 14 chevaux derrière. Maintenant, en revanche, ce sont eux qui sont en avance sur le même pouvoir ». Une remontée technique impressionnante aux yeux de Toto : « Je n’ai jamais vu une progression aussi régulière en si peu de temps. Et avec cette unité de puissance, ils ont montré qu’ils pouvaient rêver grand ».
renverser
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Si Ferrari vole, Mercedes se débat. La maison de Stuttgart n’a jamais été à la lutte pour les victoires en GP, économisant le budget avec les podiums de Lewis Hamilton à Bahreïn et de George Russell en Australie. Wolff explique à RacingNews365.com: « Dans le passé, j’avais le sentiment que les nouvelles règles auraient pu modifier la hiérarchie et c’est exactement ce qui s’est passé. Mais j’ai déjà vécu une telle situation et je suis assez humble pour y faire face ». Bref, pas de panique chez les Silver Arrows.
doutes à stuttgart
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Cependant, une récupération rapide de Mercedes elle-même sera nécessaire : « Il y a de nombreux aspects que nous savons que nous pouvons améliorer, mais il y a aussi d’autres détails de la voiture que nous ne comprenons toujours pas. Nos études et simulations montrent que la voiture a le potentiel d’aller une seconde plus vite que sur la piste. Le problème, c’est le rebond de la voiture ». Alors quelle pourrait être la solution ? Wolff admet : « C’est difficile de penser revenir plusieurs mois en arrière à la configuration de Barcelone. Pour le moment il n’y a qu’une chose à dire : nous ne sommes pas assez rapides pour gagner ».