Charles s’est montré très dur avec lui-même pour l’erreur qu’il a commise au virage 11 au 18e tour alors qu’il était en tête : « Si à la fin de l’année on perd le championnat de moins de 32 points, ce sera de ma faute… »
Un cri rauque. Une lamentation et une malédiction. La prise de conscience d’avoir fini ici : soit les gros patatrac arrivent, soit il n’y a pas grand chose à espérer, le championnat 2022 est terminé. Au moins en ce qui concerne l’espoir de Ferrari de remporter le titre. Une aspiration tout à fait légitime, car la F1-75 a montré aujourd’hui plus que jamais qu’elle est compétitive. Mais quand, après l’avoir admiré là-haut en tête, au 18e tour on a vu Charles Leclerc contre l’accumulation de pneus au virage 11, il est devenu clair que la lutte avec ce parfait Max Verstappen et sa très rapide Red Bull est désormais désespérée. « Je ne peux pas faire ces erreurs. L’accélérateur n’a rien à voir là-dedans », s’est lamenté Charles dans les stands, avant même de voir son rival Max remporter la septième course de la saison. « Je suis à un très haut niveau depuis le début de l’année, peut-être le plus haut de ma carrière. Mais si je fais ces erreurs, c’est inutile. C’est inadmissible. Si à la fin de l’année on perd le championnat de 33 points, celui que j’ai laissé à Imola et ici, on saura où on les a perdus. Et nous saurons que je les ai perdus ».