Le circuit japonais, fluide et technique, est considéré comme moyennement engagé pour les freins, avec 13% du temps passé à freiner. Peu de freinages brusques : le plus exigeant au virage 16, la chicane du fameux accrochage Senna-Prost
Le week-end du 9 octobre, le GP du Japon se déroulera sur le circuit emblématique de Suzuka, l’un des circuits les plus techniques et fascinants du Championnat du Monde. La piste guidée, qui alterne des virages rapides, comme le 130R, et d’autres virages plus serrés, comme le premier après le départ, l’épingle et le Triangle Chicane, est une piste qui demande beaucoup de fluidité et une charge moyenne-faible de la auto.
à huit’
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Long de 5 807 mètres, l’un des circuits les plus longs du Championnat du Monde et aussi caractéristique par sa forme en « 8 », Suzuka est un circuit guidé, avec un engagement moyen aux freins et 13 % du temps au tour passé au freinage. Il n’y a pas beaucoup de points de freinage brusque : le plus exigeant est au virage 16, celui du fameux accrochage entre Prost et Senna en 1989, où l’on passe de 273 km/h à 85 à l’heure.
le freinage le plus dur
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Nous voyons le freinage le plus dur sur la piste dans l’analyse Brembo. Le premier freinage à prendre en compte se situe au virage 9, où il démarre à la fin de la Dunlop et de la Degner Curve : vous passez ici de 250 à 124 km/h avec 4,3 G de décélération. Vous passez sous le pont et peu après vous arrivez à l’épingle, à gauche et en légère montée, où vous entrez à 251 km/h et sortez à 75 fois après 2″30 de freinage. Après la Spoon Curve et la 130R, très belle et exigeante, vous arrivez à la fameuse courbe 16, ou chicane Triangle, théâtre de nombreux dépassements et attaques célèbres : ici il faut compter 100 mètres de freinage, avec une décélération maximale de 4,7 G et 139 kg de charge sur la pédale. le long du S et en un instant et nous lance sur la ligne droite principale, un swoop qui mène au premier virage pour repartir avec un autre tour très émouvant.