Lors du récent Canadian Open, la joueuse de tennis Elina Svitolina a été confrontée à une vague de commentaires inacceptables sur les réseaux sociaux après sa défaite face à Naomi Osaka. Cette situation met en lumière un problème persistant dans le monde du sport : le harcèlement en ligne.
Svitolina, qui a toujours été une fervente défenseure de la santé mentale des athlètes, a exprimé son indignation face à ces messages « dégoûtants » qui ont inondé ses comptes de médias sociaux. Elle a souligné que, bien que la compétition soit intense, il est essentiel de maintenir un respect mutuel entre les joueurs et les fans. Les commentaires haineux qu’elle a reçus ne sont pas seulement blessants, mais ils nuisent également à l’image du sport.
Naomi Osaka, qui a elle-même été victime de harcèlement en ligne, a montré son soutien à Svitolina. Les deux athlètes partagent une vision commune sur l’importance de protéger la santé mentale des sportifs, surtout dans un environnement où les critiques peuvent être particulièrement cruelles. Osaka a souvent parlé de ses propres luttes avec la pression médiatique et les attentes, et son soutien à Svitolina souligne la nécessité d’une solidarité entre les athlètes.
Cette situation soulève des questions sur la responsabilité des plateformes de médias sociaux dans la lutte contre le harcèlement en ligne. Les joueurs, tout en étant des figures publiques, ne devraient pas avoir à subir des abus verbaux simplement en raison de leur performance sur le terrain. Les instances sportives et les réseaux sociaux doivent collaborer pour créer un environnement plus sûr pour tous.