Lors de la première séance d’essais libres du GP du Mexique de Formule 1, deux noms lourds de l’histoire des deux roues ont pris la piste ensemble : Doohan et Lawson. Mais si le premier est le fils du quintuple champion du monde de 500 m Mick, le second n’a aucun lien de parenté avec le multi-titré Eddie.
Doohan et Lawson, deux patronymes qui évoquent immédiatement le 500. Neuf titres mondiaux, cinq pour l’Australien Mick et quatre pour l’Américain Eddie. Ils se partagent la piste pendant quatre saisons, de 1989 à 1992 : Lawson termine sa brillante carrière, celle de Mick ne fait que commencer. Trente ans après le Grand Prix d’Afrique du Sud qui a clôturé la saison 92, ces deux patronymes sont de retour sur les rails ensemble. Cette fois, cependant, les roues sont doublées : nous sommes en Formule 1, dans la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, où les deux jeunes ont pris la place des pilotes Alpine et Alpha Tauri. Mais si Jack Doohan est le fils de Mick, Liam Lawson n’a aucun lien avec Eddie.
Légendes à deux roues
–
Eddie Lawson et Mick Doohan ont marqué l’histoire de la 500, alors la catégorie phare du MotoGP. Le premier, originaire des États-Unis, a remporté quatre titres mondiaux en 1984, 1986, 1988 et 1989, deux avec Honda et deux avec Yamaha. Le second, un Australien, a été sacré champion cinq fois de suite de 1994 à 1998, toujours au guidon d’une Honda. Deux légendes absolues qui ont marqué les années 80 et 90 du motocyclisme mondial.
Jeunes promesses
–
Les carrières de Jack Doohan et Liam Lawson restent à écrire. L’Australien né en 2003, fils de Mick, est membre de l’Alpine Academy et évolue cette année en Formule 2, où il occupe la quatrième position du classement avec une seule nomination en fin de saison. S’il clôturait le championnat dans le top cinq, il obtiendrait la super licence pour pouvoir piloter en Formule 1 en tant que pilote titulaire. Avec la confirmation d’Ocon et Gasly en Alpine il ne semble plus y avoir de place pour lui dans l’immédiat, mais il aura le temps de convaincre l’équipe de France de miser sur lui. Liam Lawson, quant à lui, vient de Nouvelle-Zélande et fait partie du programme des jeunes pilotes de Red Bull. Né en 2002, il est lui aussi engagé cette année en Formule 2, où il occupe la septième place du classement. Aussi pour lui, une cinquième place serait le minimum requis pour obtenir la super licence.