Le tennis vit un virage générationnel fascinant, incarné par Carlos Alcaraz, un joueur dont le style est parfois comparé à un mélange des plus grands — Federer, Djokovic et Nadal —, sans pour autant perdre sa propre identité.
Selon Patrick Mouratoglou, son entraîneur, Alcaraz “combine les qualités des trois”, avec la créativité de Federer, la défense de Djokovic, et la puissance de Nadal. Gaël Monfils renchérit : “il est déjà comme Novak, Rafa, Roger… juste un peu plus jeune.”
Novak Djokovic lui‑même loue la maturité de l’Espagnol. Il rappelle que le niveau de domination qu’il a connu dans sa jeunesse (entre 23 et 33 ans) demeure rare, et que les performances d’Alcaraz, à seulement 22 ans, sont presque “anormales”. Pour Djokovic, le jeune joueur n’a pas seulement du talent : il symbolise une nouvelle ère, tout en respectant l’héritage des “anciens”.
Malgré l’absence de Federer sur le circuit depuis sa retraite, l’influence du Suisse plane toujours. Pour Tim Henman, Alcaraz incarne ce “jeu pur à la Federer”, avec une technique raffinée mais une agressivité moderne.
Mais Alcaraz ne veut pas être un simple “héritier” : il insiste sur le fait que le tennis évolue, et que chaque génération doit écrire sa propre histoire.













