Trois équipes potentielles pour la finale dans la division la plus difficile de la ligue. Boston avec Gallinari éliminé et l’entraîneur Udoka suspendu, perd le leadership. Toronto intrigante, les Knicks toujours médiocres
La Division Atlantique est sur la ligne de départ de la saison avec au moins trois équipes, Boston, Philadelphie et Brooklyn, avec des ambitions pour une finale de conférence. Toronto, qui peut se targuer d’un quintet de départ très talentueux, reste un canon lâche dans l’Est alors qu’un énième championnat sans anneaux est attendu pour les Knicks.
Celtics de Boston
L' »affaire Udoka » pèse une tonne
Pourquoi croire aux Celtics Une équipe qui s’est rapprochée du titre NBA a, du moins théoriquement, amélioré la liste avec l’ajout de Gallinari et Brogdon. Les blessures de Gallo et Robert Williams changent certes les perspectives mais l’équipe reste solide et peut compter sur une superstar comme Tatum et un joueur potentiellement All Nba comme Brown. La marge de manœuvre pour le staff technique n’est pas celle imaginée après la signature des bleus et un quintet bas et polyvalent devient bien plus problématique mais avec le retour de Williams (absent depuis au moins deux mois) on peut s’attendre à un changement de rythme similaire à celui de l’année dernière.
Pourquoi ne pas faire confiance aux Celtics Trop de points d’interrogation sur la gestion technique. La promotion au poste d’entraîneur-chef de Joe Mazzulla, 34 ans, après l’événement surréaliste qui a conduit à la suspension (et au licenciement probable dans un avenir proche) d’Ime Udoka, soulève des points d’interrogation plus qu’acceptables. Un jeune entraîneur à sa première expérience NBA pourra-t-il collectionner le lourd héritage d’Udoka et être respecté par le vestiaire ? Les blessures de Gallinari et Robert Williams n’aident certainement pas et risquent de devenir un facteur important.
Quintette: Intelligent, Blanc, Marron, Tatum, Horford.
Principales réserves: Brogdon, Greg Williams, Pritchard, Griffin, Hauser, Robert Williams (blessé), Gallinari (blessé).
filets de Brooklyn
Les crises de colère d’Irving et la saga Durant
Pourquoi croire aux Nets Maux de ventre d’été résolus d’une manière ou d’une autre, les Nets se présentent sur la ligne de départ avec une liste vraiment solide sur le papier. Un Irving qui s’affiche motivé et le meilleur Kevin Durant peut dicter la loi dans la Conférence Est, la reprise de Ben Simmons donne au coach Nash plusieurs cartes à jouer, voire un quintette vraiment intrigant avec l’Australien comme pivot. Le retour de Harris forme avec Curry, Mills et le très intéressant O’Neale une batterie de tireurs en service qui peut mieux soutenir les Big Three. Tant de talent et une liste profonde.
Pourquoi ne pas faire confiance aux Nets L’illusion que le problème KD est complètement réglé pourrait s’avérer dangereuse. L’idée que la telenovela Durant, après une demande d’échange, soit définitivement archivée est peut-être irréaliste, si le mécontentement resurgissait, la saison se compliquerait automatiquement. Ensuite, il y a, comme toujours, la variante Irving, un joueur dont la fiabilité est toujours suspecte. Brooklyn doit commencer la saison du bon pied pour gagner en confiance et laisser derrière lui les problèmes de l’intersaison, sinon ce pourrait être l’entraîneur Steve Nash qui paie pour tout le monde.
Quintette: Irving, Harris, Durant, Simmons, Claxton.
Principales réserves: Mills, Curry, O’Neale, Warren, Morris, Sharpe.
Philadelphie 76ers
Avec le couple Embiid-Harden on peut rêver
Pourquoi croire aux 76ers Avec un Harden en forme, avec l’envie d’oublier ses mauvais 33% des trois de la saison dernière, Philadelphie vise le gros lot. La première option offensive reste naturellement Embiid. Le pick and roll entre les deux candidats potentiels au prix mvp, du moins selon les mots de Doc Rivers, peut vraiment devenir dévastateur. La progression d’un excellent Maxey et les renforts estivaux de PJ Tucker, joueur épais sur le court et dans les vestiaires, et de l’ancien sixième homme de l’année Harrell, font de Philadelphie une équipe à prendre avec des pincettes pour tout le monde et pas seulement en Orient.
Pourquoi ne pas faire confiance aux 76ers James Harden reste le gros point d’interrogation de l’équipe de Coach Rivers. Les anciens Nets ont eu du mal l’année dernière, non seulement en tirant mal depuis le terrain, mais en montrant également une condition athlétique terne. Harden doit d’abord démontrer qu’il a retrouvé une explosivité très peu vue la saison passée. Avec Harden vu dans sa parenthèse à Philadelphie, après échange avec les Nets, jouer les cartes pour le titre devient décidément compliqué pour Philadelphie.
Quintette: Maxey, Harden, Harris, Tucker, Embid.
Principales réserves: Melton, Thybulle, Harrell, Korkmaz, Milton.
Knicks de New York
Beaucoup de jeunes talentueux, mais une inconnue demeure
Pourquoi croire aux Knicks Malgré le grand regret lié à l’échec de l’acquisition de Donovan Mitchell, qui semblait très proche des Knicks avant de se retrouver chez les Cavs, la franchise new-yorkaise a réussi à monter un roster intrigant avec de nombreux jeunes très intéressants, de Quickley à Toppin, en passant par Grimes, sans oublier Reddish et bien sûr Robinson. Brunson, quittant les Mavs et Luka Doncic, doit prouver qu’il peut porter une équipe sur ses épaules mais avec RJ Barrett et un Randle voulant annuler la saison décevante de la saison dernière, les Knicks peuvent essayer de commencer à construire pour l’avenir.
Pourquoi ne pas faire confiance aux Knicks Après avoir donné des déceptions en série à leurs fans pendant des années, penser que ce groupe pourrait changer la direction de la franchise, après une saison décidément négative, semble trop optimiste. Randle s’est peut-être trompé il y a deux ans, pour revenir à son niveau la saison dernière. Et s’il redevenait vraiment une épine dans le pied des défenses adverses ? Et Thibs lui-même est-il le bon coach pour faire grandir ce groupe ? Des questions légitimes qui font des Knicks un véritable inconnu.
Quintette: Brunson, Fournier, Barrett, Randle, Robinson.
Principales réserves: Rose, Grimes, Toppin, Rougeâtre, Quickley.
Raptors de Toronto
Super quintette, mais banc court
Pourquoi croire aux Raptors Après avoir remporté 48 matchs la saison dernière, les Raptors sont de retour avec une équipe qui a très peu changé. La ligne de front des Canadiens peut faire l’envie de toute la Conférence Est avec un Siakam prêt pour une saison All Nba, un Anunoby incroyablement fiable et le talent de la recrue de l’année Scottie Barnes. L’ajout d’un élément d’expérience comme Otto Porter Jr. donne des alternatives intéressantes au banc. Un quintet de départ respectable et un entraîneur capable de faire ressortir le meilleur de ses joueurs semblent être une garantie.
Pourquoi ne pas faire confiance aux Raptors Le vrai problème à Toronto vient du manque de changements fiables pour la zone arrière de départ. Coach Nurse également dans ce championnat sera contraint de presser VanVleet et Trent Jr., une situation qui à la longue risque de payer cher. Pour faire le saut en qualité, les Raptors doivent trouver plus de cohérence à longue distance.
Quintette: VanVleet, Trent Jr., Anunoby, Barnes, Siakam.
Principales réserves: Porter Jr., Boucher, Achiuwa, Flynn, Birch.