À 38 ans, Novak Djokovic amorce une transition qui va bien au-delà des lignes de court. Après des années de domination absolue sur le circuit, le quadruple vainqueur de Grand Chelem semble ouvrir une nouvelle page de sa vie… en Grèce.
Installé avec sa femme Jelena et leurs deux enfants, Stefan et Tara, à Athènes, Djokovic a fait de la capitale grecque son nouveau terrain de vie. Il a notamment inscrit ses enfants dans un établissement britannique privé dans la banlieue sud (Saint Lawrence College), et a choisi le quartier de Glyfáda pour son nouveau foyer. L’option ne se résume pas à un simple changement d’adresse : on parle aussi d’un dossier de “golden visa” pour résidence longue en Grèce.
Mais ce déménagement n’est pas seulement lié au confort de vie. Il coïncide avec un moment délicat en Serbie, où Djokovic avait pris publiquement position lors des manifestations étudiantes pour la transparence et contre la corruption. Cette attitude a peut-être encouragé ce nouveau départ, non comme renoncement mais comme choix réfléchit.
Sur le plan sportif, Athènes joue désormais un rôle symbolique. Djokovic a remporté le tout premier Hellenic Championship ATP 250 à Athènes, et s’y est exprimé avec émotion en déclarant : « J’ai toujours aimé la Grèce… ici je me sens chez moi. »
Ce virage grec semble représenter davantage qu’un simple changement de domicile. Il incarne un équilibre recherché entre famille, carrière et héritage pour l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Et si cette nouvelle vie en Méditerranée marquait le début d’un chapitre hors des court aussi riche que ceux vécus dedans ?













