Toto Wolff a nié les affirmations selon lesquelles le passage surprise de Lewis Hamilton de Mercedes à Ferrari affecterait son amitié avec le directeur de l’équipe de la Scuderia, Fred Vasseur, insistant sur le fait que les deux hommes entretiennent toujours une « relation respectueuse ». Le directeur de Red Bull, Helmut Marko, avait précédemment suggéré que cette décision pourrait « tendre » les relations entre les deux patrons de la F1.
Hamilton a finalisé son transfert sensationnel chez Ferrari début février alors qu’une saga en évolution rapide prenait fin moins de 24 heures après l’émergence des premières rumeurs. Cet échange a laissé Wolff avec un besoin soudain de devenir actif sur le marché des pilotes en 2024.
Avec près des trois quarts de la grille sans contrat à la fin de la saison à venir – y compris les cibles potentielles Carlos Sainz et Esteban Ocon – Wolff ne manque pas d’options, mais cela reste une évolution malvenue pour le directeur de l’équipe Mercedes, qui avait déménagé pour engager Hamilton et son coéquipier George Russell dans de nouveaux accords en 2023.
Dans une interview avec sport.de, le chef de Red Bull, Marko, a suggéré que la décision de Vasseur de débaucher le septuple champion du monde pourrait « tendre » la relation entre lui et Wolff, même si ce n’est pas quelque chose qui inquiète le patron de Mercedes.
Répondant à ces préoccupations, Wolff a expliqué : « J’ai un grand respect pour Fred, non seulement en tant que directeur de course mais aussi en tant qu’ami de longue date. Mais lorsqu’il a accepté ce rôle chez Ferrari, il était clair qu’il devait faire de son mieux pour Ferrari et saisir toutes les opportunités pour y parvenir.
« Il n’y a donc aucun mauvais pressentiment à l’égard de Fred qui essaie de recruter les meilleurs employés, les meilleurs chauffeurs. Cela n’a donc aucun effet sur la relation. C’est une compétition rude. C’est un environnement acharné. Et même si j’essaie de faire de mon mieux pour notre groupe, il le fera pour Ferrari.
« Oui, plusieurs fois », a-t-il répondu. «Nous sommes coordonnés dans nos communications et je lui parle plusieurs fois par semaine. Et vous savez, c’est un peu comme le rugby, on se frappe dans le nez, mais on arrive à sortir du terrain et à avoir une relation respectueuse.