Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont décidé de s’unir pour présenter une candidature commune afin d’accueillir les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Les deux régions, qui abritent le massif des Alpes, ont entamé des discussions avec les comités olympiques et paralympiques sportifs français dans le but de concrétiser cette candidature. Décision finale mi-septembre. Cette démarche s’inscrit dans une réflexion plus large sur les Jeux d’hiver, en tenant compte des évolutions souhaitées par le Comité international olympique (CIO).
Un objectif zéro carbone
Cela concerne notamment « la prise en compte des enjeux liés à la préservation de la biodiversité et à l’accélération du réchauffement climatique », « la nécessité d’utiliser les infrastructures existantes dont certaines sont issues des JO d’Albertville en 1992 » ou encore « la réduction indispensable des coûts d’organisation » et un financement « essentiellement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.) ».
« Notre objectif est d’arriver à incarner ce tournant de l’esprit de l’olympisme. On veut arriver à faire les premiers JO d’hiver durables. Ancrés dans les territoires, qui tournent la page au gigantisme », a expliqué Laurent Wauquiez.
« Nous pouvons proposer un nouveau modèle des Jeux Olympiques d’hiver neutre en carbone dès 2030 », a assuré de son côté le président de la région Paca Renaud Muselier, cité dans le communiqué.
La Suède en tête des pronostics
D’autres pays ont manifesté leur intérêt pour accueillir les Jeux Olympiques. La Suède est en deuxième phase du processus de candidature et est considérée comme favorite. Bien que ce soit un pays phare du ski nordique, elle n’a jamais eu l’opportunité d’organiser les JO d’hiver. En revanche, la France a déjà eu cet honneur à trois reprises : Chamonix en 1924 ; Grenoble en 1968 et Albertville en 1992.